Free : l'anti-promo de tf1 et canal+

Publié le 14 janvier 2012 par Fred41

Un service après-vente défaillant, une offre n'ayant rien de révolutionnaire et un forfait social qui n'est même pas disponible pour les interdits bancaires: c'est en ces termes que TF1 et Canal + ont commenté le lancement de Free Mobile. Une anti-promo venant contrebalancer le plan com' de Free, qui a connu un autre accroc hier soir : Xavier Niel, patron de Free, a été refoulé du plateau du Grand journal. Raison invoquée: il a accordé une interview à France 5 juste avant. 

Comment TF1, chaîne du groupe Bouygues (propriétaire de Bouygues Telecom), a-t-elle parlé de l'offre mobile de Free ? En omettant le détail de l'offre et en recensant plutôt les points négatifs de Free Mobile. Dans le sujet diffusé hier soir au 20h de Laurence Ferrari, TF1 a indiqué que pour 19,99 euros, il y avait internet et sms illimité (en oubliant que les appels l'étaient également). Une offre "pas révolutionnaire"selon UFC-Que-Choisir (alors que le même directeur-adjoint de l'association évoquait plutôt "des offres très intéressantes, simples, avec un prix attractif" à 20 minutes). Et le forfait social à 2 euros ? "Pas suffisant", notamment pour "les personnes en interdit bancaire". Un sujet garanti sans Xavier Niel (mais avec logo des concurrents)

Sur Canal +, c'est le nouveau chroniqueur, Vincent Glad (bien connu des utilisateurs de twitter), qui a décrypté le "buzz low-cost de Free". Après avoir expliqué dans le détail comment la marque a suscité l'attente et orchestré "le buzz", Glad a tenu à tailler en pièces, non pas l'offre, mais le service-après-vente de Free.
Ecoutez la deuxième partie de sa chronique

Une anti-promo sur Canal+ que Niel aurait pu corriger... s'il n'avait pas été refoulé du plateau du Grand journal. Lepoint.fr raconte que lorsque le patron de Free, invité par Canal +, a voulu se rendre sur plateau, "le producteur de l'émission, Renaud Le Van Kim, lui a demandé de repartir. Il n'est plus le bienvenu". Pour quelles raisons ? "Xavier Niel vient d'enregistrer une interview pour C à vous, l'émission de France 5, concurrente du Grand Journal. Canal+ entendait obtenir l'exclusivité et ne conçoit pas que son invité du jour puisse être, au même moment, sur une autre chaîne", précise Berretta.

Une version confirmée à demi-mots par Xavier Niel... qui sous-entend, avec la complicité de Jean-Jacques Bourdin, que Canal+, propriété de Vivendi (qui possède également SFR) aurait pu recevoir des consignes. Sous-entendu identique à celui de la veille, sur France 5, à propos de TF1, qui n'avait pas diffusé de sujet sur son offre dans son 13h. Niel, et ses sous-entendus sur Bouygues et SFR 

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