Nous avons donc traversé l'année 2011, et comme chacun qui prenant de l'age, vous vous direz surement : " comme les années passent vite ", Eh oui, nous sommes donc en 2012, ou en 2555 de l'année bouddhique. Pour ceux qui n'aurait pas reçu mes vœux, veuillez les accepter (il est encore temps).
Le lien : " Sabaï dee pi maï, Bonne année... ".
Le mois écoulé m'a permis aussi de terminer ma série d'articles sur mon premier voyage en Inde, ma découverte de l'Asie qui m'aura donnée l'opportunité d'arriver jusqu'ici, en ISAN. La série complète de ces carnets de voyage, édités désormais par ordre chronologique, peut se lire en cliquant sur ce lien :
" Comme un rêve ! Divagations indiennes ! ".
Notez bien que j'ai encore sous le coude quelques petites histoires rocambolesques, sur ces déambulations indiennes ; plus tard, elles seront bienvenues!
Mes articles " de cœur " concernant Varkala, dans le sud de l'Inde peuvent se lire de la même façon en cliquant sur ce lien :
Mais pendant ce temps là, à Ban Pangkhan que s'est-il bien passé depuis un bon mois ?
La saison des moissons est donc terminée et déjà (depuis deux bonnes semaines) les foins de la récolte précédente ont été brulés, puis les champs ont été labourés, remis en eaux et réensemencés pour la saison du Khao Na Phang. Les années se suivent et se ressemblent.
En ce qui concerne la démographie villageoise, il y eut deux crémations mais par contre de nombreux mariages. Le cycle des lunes et solaires étant propice à ces festivités. Traditionnellement, les moissons terminées et la vente du riz permettaient de financer ces unions et d'avoir le temps de s'y consacrer. Aujourd'hui les nouvelles méthodes de cultures, intensives, ne laissent que très peu de temps pour célébrer les mariages et je doute, moins d'argent pour les organiser.
D'ailleurs, on bosse tellement dans les rizières que durant le nouvel an, ce fut six jours de fêtes officielles cette année, les paysans travaillaient la terre.
Tout fout le camp, mon bon monsieur !
Les fêtes de fin d'année ont permis aux " gens de la ville " de rejoindre leur village, et en masse. Circulation saturée vers la montée en ISAN, et bien-sur
" Carnage sur les routes de Buriram, le 1er janvier 2555 ".
En ce qui me concerne, j'ai évité de bouger pendant ces quelques jours, étant un adepte du " boire ou conduire ,il faut choisir ", je choisis plutôt les bons vins et autres que le volant et le manche du passage de vitesse, même si cette année, grâce au beau-frère du nord qui a un pickup et qui ne boit pas, nous a emmené faire quelques excursions dans les karaokés de Sélaphum.
Entre temps nous avons réussi à nous faire de bonne bouffe, entre autre foie gras, nous avons savouré un beau lapin chasseur.
Ma chienne, Banana, a aussi gouté à la fête, au délice de la tête du bestiau.
Des gâteaux ont été partagés, un fraisier dont je dirais que celui du nouvel an fut le plus abouti. On aura aussi, il y a quelques jours, dégusté entre amis la galette des Rois...Sans Roi, ni Reine ! Il n y a pas de mal à se faire du bien ?
Nous avons donc traversé l'année et les fêtes sans encombres, au milieu d'un hiver frais comme les hivers le sont désormais régulièrement chaque année !
Vous allez me dire:
"Il exagère tout de même, 18 degrés dehors, 23 dans la maison, ce n'est pas vraiment froid!".
Alors je répondrai:
"Certes, mais attention ! De nombreuses années passées sous les tropiques ont tendances à modifier fortement votre métabolisme!"
Les fêtes des écoles se sont aussi terminées avec celle de la grande fille, Tan qui y a fait quelques photos...Les mêmes défilés que la petite école de Tangmoo mais avec des collégiennes!
Les photos de l'artiste Tan :
Les Miss...
Pour conclure, Tan et ses copines...
Et pour réellement en terminer, l'inévitable "cheese", "hi hi hi hi ............"
Voilà donc un mois de plus au village, avec pas grand chose à se mettre sous la dent ou sous le clavier, rendez-vous donc dans un mois pour la future chronique villageoise !
Paille Keundheu !