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Sept mois après Wit’s End, Cass McCombs a fait de nouveau l’actualité l’année dernière avec Humor Risk. Mais la prouesse de l’américain réside surtout dans le fait que ce nouveau disque est d’aussi bonne facture que son jeune prédécesseur.
Au lieu d’offrir une suite au long slow dans lequel il s’était engagé sur les huit titres de Wit’s End, le songwritter nous présente une autre facette. Moins romantique, moins langoureux, Cass se permet même quelques écarts rock sur le morceau "Mystery Mail". Mais ce qui m’a plus le plus marqué à l’écoute de cet album c’est une ambiance au vagabondage, à la manière de Kurt Vile, lui aussi auteur d’un excellent album en 2011 dont vous avez pu lire la chronique ici. Par vagabondage, j’entends une sorte de nonchalance folk, des mélodies légères portées par le « gratouilli » indolent de la guitare acoustique.
Ce disque donne envie de prendre la route, baluchon sur le dos et de marcher sur les traces de Sal Paradise.
Extrait : The Living Word