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Mon ami taxi parisien

Publié le 13 janvier 2012 par Desfraises

Mon ami taxi parisien
Les chauffeurs de taxis parisiens sont sympas. Mais pas tous.
Ce matin, fallait pas m'écraser les orteils. Ni même l'espace séparant la réception du 6e étage de l'hôtel où j'échange actuellement du temps contre de l'argent*.
Un taxi stationne devant l'hôtel. Je m'avance pour lui souhaiter la bienvenue. A ma façon. Je me présente sous sa fenêtre. Il me laisse lambiner assez longtemps pour que je pressente un échange tendu. Il finit par ouvrir sa fenêtre.
- Nous n'avons pas commandé de taxi, lui dis-je. Ou plutôt vous n'êtes pas le taxi que nous avons commandé. Ça vous ennuierait de vous garer un peu plus loin, s'il vous plaît ?
Il darde sur moi son œil bovin. Et m'offre son silence. Je répète ma requête. Une moue méprisante déforme son visage. Et là, je ne peux m'empêcher de commenter à voix haute son comportement :
- Tête de con.
- Pardon ? dit-il. Je stationne où je veux si je veux.
- J'attends un autre taxi. Qui va stationner pile où vous stationnez.
Aucune réaction.
Sans sourciller, et d'une voix égale, je confirme ma pensée. Toujours à voix haute :
- Tête de con.
- Tête de con toi-même.
Puis il s'en va. Quitte le quartier pour aller, peut-être, emmerder quelque autre hôtelier moins querelleur.
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Mes précédents billets sur mes amis taxis parisiens :
- Un chauffeur de taxi qui en a
- Un bras d'honneur au chauffeur de taxi
- Un jeton pour l'hôtelier et puis s'en va
* J'ai déjà publié cette formule. Je radote. Poil à la cancoillotte.

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