Jonnhy D., Leonardo di C., Brad P., George C…et plus près de chez nous Guillaume C., Vincent P., Romain D., Benoît M…. je vous le dit mesdames (et messieurs), leur temps est quasi fait ! Oui, vous me direz le titre de sex-symbol c’est ad vitam aeternam. On ne peut pas remplacer un Steve Mac Queen, un Alain Delon, un Marlon Brando ou encore un Jean Marais !
Mais qui parle de remplacer, ici il s’agit avant tout d’héritier ! De nouveaux mâles qui nous font vibrer sur grand écran, et qu’on aura plaisir à voir vieillir.
Chères lectrices, voici les gueules d’ange du cinéma à suivre de près !
Ryan Gossling
C’est définitivement LA révélation 2011 avec le film Drive où il joue un conducteur solitaire et taciturne qui tombe amoureux.
Il s’est fait connaître du grand public en intégrant l’équipe du Mickey Mouse Club, puis en incarnant à la télévision Hercule jeune dans la série Hercule contre Arès en 1998. C’est en 2000 qu’il décroche son premier rôle important, celui d’un joueur de football entraîné par Denzel Washington dans Le Plus beau des combats.
Il fera craqué définitivement les minettes du monde entier avec son rôle dans le drame sentimental N’oublie jamais. Et il se spécialise dans les personnages à l’esprit torturé et décroche en 2007 sa première nomination à l’Oscar du meilleur acteur grâce à sa performance d’enseignant toxicomane dans Half Nelson.
2011 est définitivement l’année de la consécration pour le comédien, puisqu’il est en tête d’affiche de deux autres films de qualité : la comédie romantique Crazy, Stupid, Love et le politique Les Marches du Pouvoir, quatrième long métrage réalisé par George Clooney.
Michael Fassbender
Notre deuxième coup de coeur pour 2011 c’est l’acteur irlandais Michael Fassbender.
Après sa première apparition à la télévision dans la célèbre série Frères d’armes produite par Tom Hanks et Steven Spielberg, sa carrière est définitivement lancée au cinéma en 2007, grâce au péplum épique de Zack Snyder, 300. En 2008, Steve McQueen (II) lui offre la tête d’affiche de son premier film Hunger, un drame sur la grève de la faim dans les prisons en 1981 en Irlande du Nord. Le film est acclamé au Festival de Cannes. Cette expérience lui permet ensuite de tourner sous la direction des plus grands réalisateurs : Joel Schumacher, Quentin Tarantino, Neil Marshall.
2011, sera son année de révélation au « grand public » : dans X-Men Le commencement de Matthew Vaughn, il est Magneto jeune et est confronté à son meilleur ennemi, le professeur Xavier (James McAvoy). Sa prestation dans Shame lui vaut le prix de la Meilleure interprétation masculine à la Mostra de Venise.
En 2012, Michael Fassbender continue son ascension en travaillant sous la direction de cinéastes de renommée mondiale, tels que Steven Soderbergh ou encore Ridley Scott pour son nouveau film de science-fiction Prometheus, inspiré de la célèbre saga alien.
Joseph Gordon Levitt
Joseph Gordon-Levitt s’est d’abord fait connaître sur le petit écran, notamment dans les séries Docteur Quinn, femme médecin, Roseanne, That 70′s Show et, surtout, 3ème planète après le soleil qui marquent les esprits.
Au cours des années 2000, Joseph Gordon-Levitt crève l’écran en ado un brin paumé dans Mysterious Skin (2004). C’est son rôle dans 500 jours ensemble, comédie romantique pas comme les autres, qui lui permet de donner la réplique à la jolie Zooey Deschanel, et de se faire connaître vraiment. En 2010, l’acteur s’oriente vers un film mélangeant le thriller et la science-fiction, en partageant l’affiche d’Inception mis en scène par Christopher Nolan avec Leonardo DiCaprio, Marion Cotillard ou encore Ellen Page.
Pour 2012, Christopher Nolan lui propose à nouveau un projet de film : la suite des aventures du Chevalier noir de Gotham City dans The Dark Knight Rises, où il incarne John Blake, aux côtés de Christian Bale, Anne Hathaway, Morgan Freeman, et encore Marion Cotillard et Tom Hardy qu’il retrouve pour l’occasion. Après cette production à (très) gros budget, il continue de tourner sous la direction des plus grands, en interprétant le rôle principal de Robert Todd Lincoln devant la caméra de Steven Spielberg pour Lincoln.
Mesdames faisons preuve d’un peu de chauvinisme, car oui le cinéma français a aussi ses beaux gosses !
Jérémie Elkaïm
Repéré à l’âge de 17 ans dans le court métrage, Jérémie Elkaïm se voit offrir le rôle d’un des héros de Presque rien de Sébastien Lifshitz, centré sur la relation amoureuse intense entre deux garçons. Grâce à ce film salué par la critique et le public, l’acteur se fait peu à peu un nom. Par la suite, il enchaine les rôles secondaires dans Mariées mais pas trop, Qui a tué Bambi ? ou encore L’ Intouchable.
En 2009, sa compagne, l’actrice Valérie Donzelli, lui offre quatre rôles dans sa première réalisation La Reine des pommes, une comédie musicale pétillante. Malgré leur séparation, le couple travaillent ensemble.
2011, il enchaîne les rôles poignants dans Belleville Tokyo d’ Elise Girard, puis dans La Guerre est déclarée, réalisé par Valérie Donzelli. Le film qui raconte leur histoire et celle de leur fils atteint d’un cancer, est présenté à la Semaine de la Critique à Cannes. Au même moment, Jérémie Elkaïm défend le poignant film de Maïwenn, Polisse, récompensé par le Prix du Jury.
En 2012, on le verra dans les deux nouveaux films de son ex compagne en tant qu’acteur et scénariste.
Tahar Rahim
Tahar Rahim débute sa carrière de comédien en 2005 mais c’est sa prestation de petite frappe dans la série La Commune diffusée sur Canal + qui va lui conférer une certaine popularité. Remarqué par le réalisateur Jacques Audiard, il décroche le rôle du délinquant Malik El Djebena, personnage principal du Prophète. Portée par la performance fiévreuse de son interprète, cette violente plongée dans l’univers carcéral français est le lauréat du Grand Prix au Festival de Cannes en 2009. Le film est surtout récompensé par neuf César en 2010 dont le César du Meilleur Espoir Masculin et celui du Meilleur Acteur pour Tahar Rahim, ce doublet étant une grande première.
L’année 2011 sera marquée par ses nombreuses prestations, L’ Aigle de la Neuvième Légion de Kevin Macdonald, Les Hommes libres avec Michael Lonsdale, Love and Bruises sous la direction de Lou Ye. Il tient par la suite le rôle principal dans un film de Jean-Jacques Annaud, Or Noir, dans lequel on le voit en jeune Prince dynamique et en pleine ascension qui va unir des tribus du royaume du désert face à deux émirs d’Arabie. Dans cette fresque épique, Antonio Banderas, Mark Strong et Freida Pinto lui donnent la réplique.
En 2012, il se confrontera à Gérard Depardieu dans le film de Joachim Lafosse, Aimer à perdre la raison.
Pio Marmaï
Pio Marmaï début sa carrière sur les planches et suit avec assiduité les cours de comédie de la Scuola Commedia dell’Arte, du Conservatoire de Créteil et du Centre dramatique national de Saint-Etienne, se produisant pour la première fois sur scène en 2006-2007 dans Les Temps difficiles d’Edouard Bourdet.
Le comédien apparaît pour la première fois au cinéma dans la comédie Didine de Vincent Dietschy en 2008, puis joue les grands frères rebelles dans Le Premier jour du reste de ta vie de Rémi Bezançon, qui lui vaut une nomination au César du Meilleur Espoir masculin.
A partir de 2011, Pio Marmai privilégie le genre dramatique. Ainsi dans D’amour et d’eau fraîche d’Isabelle Czajka, il campe ainsi un jeune marginal vivant au jour le jour, rôle pour lequel il est à nouveau nommé au César du Meilleur Espoir. Il séquestre ensuite Kristin Scott Thomas dans le huis clos Contre toi de Lola Doillon, avant de goûter aux joies de la paternité aux côtés de Louise Bourgoin dans Un heureux événement de Rémi Bezançon.
Il sera prochainement à l’affiche du Grand Départ, une plongée dans la psyché masculine ou les refoulements des émotions et de la sensibilité chez l’hétérosexuel moyen, avec Eddy Mitchell et Carmen Maura.
Alors mesdames, qui est votre prochain coup de cœur cinématographique ?
Isadora C.