BBVA a opté pour une approche en "big bang" : les employés auront accès à leurs courriels Outlook s'ils l'estiment nécessaire mais ils passeront du jour au lendemain aux nouveaux outils. Commentaire de la directrice de l'Innovation de BBVA : "Nous ne voulons pas maintenir les anciens comportements. Pour aller vers l'avenir, il faut mettre le passé de côté." Et pan ! (ou bang ?) ;-)
Cette adoption emblématique est la conséquence de deux tendances :
- Les employés, ne seraient-ce qu'à titre individuel, travaillent de plus en plus à partir de leurs smartphones, voire de tablettes. Comment collaborer si les applications ne permettent pas de travailler à partir des terminaux mobiles ?
- Les Microsoft et autres essaient bien de se mettre au Cloud. Mais les clients penchent d'abord pour ceux -dont Google- qui ont le nuage "dans le sang".
- Les smartphones jouent le rôle de cheval de Troie d'une nouvelle informatique fondée sur le nuage.
- Les PC apparaissent comme des dinosaures, mais aussi tout leur écosystème avec. Muter ne semble pas suffisant. La menace est celle d'une extinction pure et simple.
- Il est très difficile d'être le leader dans une ère et de le rester dans la nouvelle.