Il n’y a pas si longtemps, les ploutocrates et leurs experts bavassaient à qui voulait le croire que la France ne perdrait pas son triple AAA. Baroin, Lagarde et autres Alain Minc nous expliquaient que notre économie nationale se portait mieux, que la rilance portait ses fruits, que le couple Merkel Sarkozy avait sauvé le monde… et que tout le reste n’était que rumeurs.
Au-delà de la dégradation de la note de la France – cela fait presqu’un an que l’Etat emprunte à des taux bien supérieurs à ceux des US, qui eux, ont perdu leur triple A l’an dernier, il est nécessaire de se pencher sur le plan magistral destiné à mettre le monde sous la coupe de la finance internationale.
La Grèce est à deux doigts de la faillite, et les hedge funds se pourlèchent les babines car ils vont ramasser le pactole. Retour sur les CDS, les fameuses obligations fantômes qui sont à l’origine de la crise de 2007, dans le secteur de l’immobilier américain. Les investisseurs financiers attendent avec impatience le défaut de la Grèce, car ils l’ont prévu, orchestré et se sont assurés à cet effet avec ces CDS. Après la Grèce, ce sera le tour des autres pays européens, quoiqu’en disent les énarques.
Le gouvernement Fiascozy n’a eu de cesse que de favoriser l’évasion fiscale par le biais de niches et de défiscalisation, augmenté l’endettement de l’Etat, multiplié les voyages, les dépenses de communication à des fins politiques, crée des instances administratives coûteuses et inutiles (HADOPI). C’est le bilan ce cette gouvernance, de langue de bois, de promesses non tenues, qu’il s’agira de retenir.