Sans spoiler sur les évènements des derniers tomes, je vais tenter de vous expliquer de quoi il en retourne. Tout d’abord, Ikigami s’installe dans une réflexion assez mature, sur « la valeur de la vie » en confrontant plusieurs personnages à la mort, avec des questions telles que ; « que feriez vous avant de mourir ? » ou bien « qu’auriez vous à vous faire pardonner avant de disparaitre ? ». L’histoire se déroule au Japon, ou la loi de prospérité nationale sévit. Cette loi sert à rappeler « la valeur de la vie » en faisant mourir chaque jour un jeune sur mille, entre 18 et 24 ans. Ces derniers ont reçus durant leur enfance, une nano-capsule lors d’une injection à leur entrée à l’école.
Chaque chapitre débute sur un personnage différent, livré à ses angoisses quotidiennes ou bien nageant en plein bonheur. Les choses se compliquent quand le « héro », Fujimoto livre l’Ikigami. C’est ce préavis de mort que reçoivent les condamnés 24h avant leur décès. Nous suivons donc les dernières heures, de ces personnages tentants de se racheter, de profiter des derniers instants…
Mais derrière ces évènements, se cache une partie du scénario encore plus intéressante, ou le sujet politique des manières extrémistes de l’état japonais prendra le dessus. Fujimoto sera donc confronté à se poser des question concernant les pratiques de l’état, et à les remettre en question. Cependant cela devient dangereux, et il pourrait bien être un de ces « éléments dégénérés »… Avec Ikigami, l’auteur Motorô Mase, fait l’alchimie parfaite entre une trame psycho-sociale et d’anticipation, qui peut bien nous mener nous même à développer une réflexion sur le sujet.
Donc si vous êtes amateur de ce genre de récit, je vous conseille très fortement de vous pencher sur cette petite perle du manga, dont le tome 9 paraitra le 18 Janvier prochain !
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