The Finder // Saison 1. Pilot.
Je vous parlais en avril dernier d’un épisode de Bones qui était sensé nous présenter les personnages de ce spin off tiré de la série. J’avais bien aimé l’épisode car l’esprit était libre, fun et surtout coloré. On ne se prenait pas la tête quoi. Et c’est clairement le maître mot de ce pilote c’est les couleurs, le fun et un duo d’acteur (Geoff Stults et Michael Clarke Duncan dans les rôles respectives de Walter Sherman et Leo Knox) au sommet de leur forme. The Finder se destine clairement à un public de séries divertissantes sans forcément rechercher l’action pure (car la série n’est pas là pour faire tout exploser comme dans une Hawaii Five O) mais également pour les femmes. Le ton est clairement féminin à certains moments malgré le côté bad ass de Mercedes Masöhn (incarnant Isabel Zambada dans la série) qui est vraiment là pour les mecs qui ont envie de voir une femme se battre. The Finder c’est aussi fun. Les personnages ne sont pas mauvais, et ils arrivent à nous offrir des bons moments de délires.
Des enquêtes menées par un ex de la police militaire particulièrement habile dans son métier, autrement dit une vraie petite fouine capable de dénicher n'importe quelle information, un philosophe et une badass sexy aussi habile un manche d'hélicoptère à la main que derrière son bar... Spin-off de Bones.
Cependant, après les réjouissances vient quelques couacs. Le premier c’est l’histoire. Franchement, comme première intrigue de la série, on aurait pu trouver mieux. Déjà que je ne suis pas trop fan des intrigues à tendance militaire dans Bones, alors dans The Finder… c’est clairement pas mon sujet de prédilection. Mais ils tentent de nous offrir du spectacle grâce à Walter et ses inventions ingénieuses. Le moins que l’on puisse dire c’est que tous ses appareils (le robot avec les pas ou encore cette machine à voler qui ressemblerait presque à celle du Tour du Monde en 80 Jours) participent à la sympathique de la série. Ce ne sont que des gadgets au scénario, mais peu importe l’amusement est le mot d’ordre. Pour revenir sur le premier cas de Walter (j’exclus celui de l’introduction avec la guitare, qui était énergique et vif), on est face à un truc que j’aurais aimé plus intéressant et passionnant. Clairement, quand on regarde The Finder, il ne faut pas rechercher la série du siècle tant elle ne révolutionne rien au niveau de son côté formula.
En effet, si l’on regarde de plus prêt, on a comme un épisode de Bones transposé en Floride avec des personnages décoincés que l’on pourrait imaginer boire des pina colada à toute heure de la journée au bord des Everglades plutôt que de vraiment aller au bout du truc. Hart Hanson, créateur de Bones est également à l’origine de ce spin off (qui est également adapté d’un livre, spin off de celui dont est adapté Bones…). Enfin, côté cast Geoff Stults est excellent et j’aurais jamais pensé pouvoir dire ça étant donné qu’il était mauvais comme un cochon dans October Road mais je sais pas, ici c’est clairement un truc fait pour lui où il s’amuse et fait comme il le sens. Walter doit en peu lui ressembler en fait. Et puis son duo avec Michael Clarke Duncan (La Ligne Verte) fonctionne à merveille. Je pense que l’on aurait pas pu rêver meilleure alchimie. Elle est même largement meilleure que celle qui lie Booth et Bones dans … Bones. Ainsi, The Finder apparait comme une alternative intéressante à la série originale qu’est Bones. Je trouve même que The Finder c’est mieux. Dans le genre série sans prise de tête et décontracté, on ne peut pas dire que l’on fait forcément mieux donc si vous êtes fan d’Hawaii Five O, voici une version édulcorée.
Note : 6/10. En bref, The Finder c’est clairement un truc fait pour moi. Même si j’ai toujours un côté qui me dit : est-ce vraiment une série durable ?