The Firm // Saison 1. Episode 3. Chapter Three.
Je vous parlais du pilote de cette toute nouvelle série lundi dernier alors que NBC avait diffuse le double épisode servant de pilote. Hier soir, NBC diffusait donc le troisième épisode de cette toute nouvelle série (en espérant cette fois pour NBC que les audiences seront au rendez vous) qui prend pour thème la déontologie. Car oui, même si ce thème est très sous jacent dans l’épisode, il y a deux points importants qui m’ont fait tiqués la dessus. Le premier ? Mitch qui tente de comprendre l’éthique de certains avocats peu scrupuleux, et surtout, comprend si lui est comme Ray ou non. Mitch suit la justice à la lettre, c’est un peu le saint patron des avocats, il ne veut pas remettre en cause les principes de la loi juste pour se faire plus d’argent et avoir plus de clients. Forcément, il n’est donc pas du camp de Ray, qui lui a même été jusqu’à faire de la prison pour ne pas renier ses principes à cause de la loi. J’aime bien cette relation que Ray et Mitch entretiennent, car elle est saine mais aussi permet de confronter deux caractères diamétralement opposés. Ce qui n’est pas plus mal et permet de donner du piment aux diverses intrigues autour des deux.
Bien sûr, la déontologie s’applique également à Abby, femme de Mitch et professeur, quand cette dernière va se retrouver devant le cas d’une élève a elle qui triche et que l’une de ses camarades à dénoncée. L’idée est vraiment de boucher les trous et de donner de l’intérêt au personnage d’Abby, mais Molly Parker s’en sort suffisamment bien pour puncher son histoire dès que des scènes de couple avec Mitch ont lieux, ou encore le face à face avec la tricheuse de la classe. C’est sûrement le truc le plus faible de l’épisode, pas utile, juste anecdotique ce qui le rend d’autant plus dispensable. Mais bon, je me dis également que la série pourrait utiliser Abby pour d’autres choses au sein de son école à côté. Peut être une conspiration? Qui sait… J’ai hâte que l’on sorte de sa salle de classe. Ensuite, prenons le début de ce nouvel épisode. Je dois avouer que c’était pas mal du tout car comme Damages, chaque épisode devrait à mon avis débuter avec la suite de l’introduction de l’épisode précédent.
Celle-ci était peut être même encore plus rythmée que celle du pilote, c’était donc très réjouissant du début à la fin. La course poursuite contre Mitch, Mitch qui a oublié ses documents, Mitch qui joue vraiment à Tom Cruise dans la peau d’Ethan Hunt à sauter de balcons en balcons. De l’action, on est donc servis. Mais pas suffisamment à mon goût. J’aimerai que ce soit plus mystérieux aussi, car l’introduction de cette histoire avec Alex Clark (Tricia Helfer) dans l’épisode précédent était intéressante. On comprend pas forcément le pourquoi du comment Mitch doit ne pas trop fouiller sur une affaire, mais en tout cas, j’ai hâte que l’on en sache un peu plus. Cette frustration crée un sentiment d’attachement aux personnages et à la série en soit. Les intrigues sont potentiellement intéressantes. Par ailleurs, le cas de la semaine, c’est là où tout capote. Cette série n’arrive pas à être à la hauteur de ce que j’attends d’elle à ce niveau là. En effet, cette semaine Mitch est forcé de prendre l’affaire d’un partenaire où le fils est accusé de meurtre.
Car oui, maintenant Mitch est associé avec Kinross & Clark. Donc cela va apporter une intrigue plus ou moins intéressante avec des rebondissements attendus (dommage) et d’autres assez moyens. Les scènes dans le tribunal sont les plus faibles. Je sais pas, j’arrive pas à connecter avec. Les scènes sont vides, trop lisses et passe partout. Malheureusement, ce genre de scène a tellement d’impact dans des séries comme Law & Order, Harry’s Law (pas toujours mais souvent), et puis The Good Wife par exemple (cette dernière a pourtant un goût prononcé pour les cas traité facilement mais c’est bien fait, notamment grâce à la réalisation et au cast). The Firm c’est plus un thriller haletant et il n’embrasse pas suffisamment ce qu’il fait d’elle son succès. Le fait que l’on ajoute une dimension supplémentaire avec l’affaire Sarah Holt (Alex Paxton) et les histoires qui commencent à faire surface autour des mystérieuses introductions d’épisodes… Voilà ce qui me plaît. Mais il y a encore pas mal de travail à mon humble avis pour que la série décroche un truc, mais elle le tient bien au niveau thriller-istique.
Note : 5.5/10. En bref, du laxisme scénaristique empêche la série d’embrasser pleinement et sereinement toutes ses scènes juridiques (et notamment en tribunal)