Programme du jour (résultats à venir) :
- Donbass Donetsk-Yunost Minsk : 16 h 30
- Rouen-Asiago : 20 h
"Sport + ne retransmettra pas les matches de la finale car les conditions que la chaîne nous proposait ne nous convenaient pas du tout". Déclaration de Luc Tardif, président de la fédération française de hockey sur glace qui répondait à notre question concernant l'absence de la chaîne câblée pendant l'événement.
Le nombre du jour
13 : comme le nombre de points d'avance que compte le Donbass Donetsk, premier de la conférence Ouest de VHL (2e ligue russe après la KHL) sur son dauphin... Autant dire que la formation ukrainienne apparaît aux yeux de la grande majorité des journalistes et superviseurs de l'IIHF présents comme le candidat archi-favori de la compétition.
L'homme du jour
Calle Bergström : le défenseur suédois a quitté Rouen en mai pour rejoindre la Norvège, qu'il a à son tour quittée pour l'Italie et... Asiago. De belles retrouvailles en perspective ce soir face aux Dragons !
Le bruit du jour
Boules Quies obligatoires pour qui voudra "survivre" à cette coupe Continentale. En effet, si les Dragons peuvent compter sur un public chauffé à bloc, Asiago emmène avec lui plus de 150 supporters plutôt... démonstratifs ! Même son de cloche pour le Donbass Donetsk qui débarque en Normandie avec une centaine de fans très motivés. Les Biélorusses, peu nombreux pour cause de sortie du pays très difficilement autorisée et de coût très onéreux du déplacement, risquent de se sentir un peu isolés dans cette atmosphère électrique...
L'image du jour
Aucun match ne sera retransmis en direct par des canaux français. Seule la chaîne ukrainienne IC TV diffusera les rencontres de son équipe, vues également en Russie. France 3 Normandie fera aujourd'hui un point en direct dans l'édition régionale du 12/13 et du 19/20.
La vidéo du jour
Et parce qu'on ne s'en lasse pas et qu'elle est en plein dans l'actualité, un petit retour sur les agents très secrets des Dragons de Rouen...
Les forces en présence
Donbass Donetsk : a priori le "chouchou" de tous à Rouen. Parti de peu il ya presque deux ans, le club ukrainien se retrouve en pôle position pour entrer la saison prochaine dans la prestigieuse KHL, le pendant russe de la NHL. Dominant outrageusement la conférence Ouest de sa ligue, la VHL, le Donbass Donetsk n'a fait qu'une bouchée en demi-finales de la coupe Continentale des Russes du Rubin Tyumen, alors grands favoris. Dirigé par l'homme d'affaires Boris Kolesnikov, vice-Premier ministre de l'Ukraine, en charge de l'Euro 2012 de football, le club arrive en France déterminé à remporter un 1er titre européen, grâce à une impressionnante flotte russe blindée autant à l'avant qu'à l'arrière, enrichie de quelques étrangers...
Yunost Minsk : champion d'Europe en titre, le club a perdu son lustre depuis la saison dernière, certains de ses meilleurs joueurs étant partis pour le... Donbass Donetsk. Actuellement 4e de son championnat, la formation entraînée par Mikhaïl Zakharov est 4e de son championnat. Mais ne vous fiez pas à son rang car le règlement autorise le club à se faire prêter des joueurs pour la coupe d'Europe. Et Mikhaïl Zakharov ne s'en est pas privé, venu à Rouen avec six joueurs supplémentaires (un gardien, un défenseur internationale et 4 attaquants).
Asiago : les Italiens sont de retour après avoir participé à la coupe Continentale en 2004 en Normandie. A l'image du hockey pratiqué de l'autre côté des Alpes, il faudra certainement s'attendre à une rencontre dominée par le physique et des joueurs dont les noms ont des consonnances plus anglo-saxonnes que latines...
Rouen : après un échec cuisant à Minsk en janvier 2011, les Dragons espèrent bien remporter cette 2e finale consécutive. Contrairement à la finale de 2009 où les Dragons avaient terminé à la 2e place derrière les Slovaques de martin, le champion de France en titre compte enfin accrocher à son tableau de chasse un titre européen. Reste à savoir si l'effectif, bâti spécialement pour cette compétition, comme l'annonçait le président Thierry Chaix en juin dernier, sera capable d'élever son niveau pour rivaliser avec les redoutables techniciens que sont les Biélorusses et les Ukrainiens...
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