Ici à cette enseigne fondée par des Dominicains vers 1221 et transformée en pharmacie en 1615, il n'est question que de parfums, savons, onguents, baumes destinés initialement aux cours Royales (dont celle de Catherine de Médicis).
Aujourd'hui les eaux de toilette comme le Chèvrefeuille, Santal ou Cologne de Russie (parmi un choix de dizaines de flagrances) restent un "must" pour le Dandy que vous êtes.
L’entrée n’est pas bien indiquée mais on se repère facilement en suivant les touristes japonais qui s’y rendent en masse.
On croit d’abord à un musée mais les effluves émanant des boiseries nous rappellent qu’il s’agit bien d’une apothicairerie.
Fondée en 1221 par des moines dominicains, l’officine n’a été ouverte au public qu’au XVIIe siècle. On y achetait alors les plantes cultivées dans les jardins du monastère pour se soigner et des eaux de senteur, dont l’Acqua Di Regina (renommée Acqua Di Colonia) qui aurait permis de rendre à Henri IV via son épouse Marie de Médicis une odeur corporelle acceptable.
Ce parfum mythique a d’ailleurs inspiré la création de celle qu’on appellera plus tard l’Eau de Cologne.
Ce lieu est le plus bel espace beauté au Monde.
De l’herboristerie avec vue sur le cloître, aux armoires en verre où sont disposés les savons, des boîtes en carton aux étiquettes en passant par les flacons des laits pour le corps, tout donne envie de faire brûler sa carte bleue.