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Dans la cour de l’ambassade ce midi, on a eu droit à une petite cérémonie pour se rappeler le 12 janvier 2010. Je ne devais pas y être, je passais par là pour autre chose et on m'y a invité. Je n’étais même pas habillé pour la circonstance. Simple mais émouvante. Il y avait ces quelques personnes toujours sous les décombres émotifs de bagay la et qui nécessitaient l’accolade soutenue de leurs collègues. Qui sait qui ils ont perdu ? Il y avait une canadienne pleine de courage venue en Haïti deux ans après pour voir la ville dans laquelle son mari est décédé. On ne sait pas trop ce qui est plus long à rebâtir, une ville ou une santé émotive.