Pilote: Are you there, Chelsea ?

Pilot

Saison 1, Episode 1
Diffusion vo: NBC – 11 janvier 2012

Chelsea aime boire, aime faire la fête, aime dire des insanités. Et voilà.

Are you there vodka, it’s me Chelsea, devenue Are you there Chelsea parce que bon, vodka dans un titre de série, ça ne le fait pas trop auprès de certaines associations et certains annonceurs, arrive enfin sur nos écrans. C’est le grand retour de Laura Prepon, alias Donna dans 70’s show. Et cela sera un retour de courte durée. Ou pas.

La série a assez moyennement démarré si on est objectif (6.4 millions de téléspectateurs, 2.3 pts sur les 18-49), mais a extrêmement bien démarré étant donné qu’on est sur NBC. Il faudra s’attendre à une baisse logique pour le second épisode et une baisse probablement importante vu qu’arrivera en face American idol. Donc on aura sûrement Are you there bye bye ? It’s me Chelsea. Elle pourra tenir compagnie à Kevin Dillon, le pote du gentleman dans les affres de la beaufitude.

Parce que oui, Chelsea est juste une grosse beauf. Elle boit, elle jure et je l’imaginais presque se gratter les coucougnettes devant téléfoot. Et voilà. C’est tout. La série s’avère aussi vide que les verres de Chelsea au petit matin. Les scènes s’enchainent sans transition, passant du coq à l’âne sans grande raison parfois. Pire, certaines scènes s’avèrent tout simplement inutiles comme celle avec le chat et la griffure totalement pas crédible (c’est un chat, pas un lion).

Certaines scènes arrivent à faire un peu sourire et cela repose souvent sur la nouvelle colocataire totalement barrée. Parfois, une ou deux répliques de Chelsea réussissent aussi à me faire sourire mais bon, elle souffre du même problème que 2 broke girls: elle fait dans la vulgarité constante et gratuite. Sauf que là, ça passe plus naturellement avec Laura Prepon qu’avec Kat Dennings dans 2 broke girls. Oui, les filles peuvent être vulgos, jurer et boire. Mais il ne faut pas non plus tomber dans la caricature et l’excès. Ca passe mal sur un personnage principal. La vulgarité, c’est comme l’alcool et les antibiotiques, faut consommer avec modération.

Sinon, j’ai quand même un argument imparable pour vous incitez à tenter quand même ce pilote: Michael Cassidy. Non pas que Zach de The OC, Julian Luthor de Smallville ou encore le gars de Hidden Palms ou Privileged soit un acteur de talent dont les prestations sont ébourriffantes. Non, non. C’est juste que là, il se trimballe avec une grosse moumoutte afro rousse sur la tête. C’est à voir au moins une fois dans sa vie. Et je ne vous mets pas de capture de cela, pour éviter de vous gacher la surprise.

Au final, Chelsea va boire sans moi. Il y a déjà bien plus intéressant le mercredi soir niveau sitcoms chez ABC.