Il est certain d’une chose, avec ses offres mobile, Free, vient de faire le plus gros coup publicitaire de l’année, personne ne peut entrer en concurrence avec cet opérateur dans le domaine de la téléphonie mobile aujourd’hui, et son site n’a certainement jamais été aussi visité que ses derniers jours, du point de vue purement publicitaire, c’est un succès phénoménal, du point de vue commercial, tout autant.
Fort de ce constat, Free pousse les consommateurs français à haïr leur fournisseur mobile, car s’il est une chose que les Français n’apprécient pas, c’est d’être pris pour des « pigeons » et si Free, qui emprunte son réseau à Orange, donc, qui le paye, propose ces tarifs, c’est dire que les tarifs d’Orange face à ses propres clients sont un outrage, c’est arithmétique, imparable, incontestable.
Le fournisseur Free par son action nous prouve qu’il peut gagner de l’argent en proposant un forfait illimité à 19,90 € et 60 min. + 60 SMS à 2 € par mois, l’offre la moins chère se négocie aujourd’hui autour des 8 € pour 30 minutes de communication, alors qui dit mieux ?
Free remporte une guerre sans même l’avoir menée, pourquoi ?
La réponse se trouve auprès du consommateur pour lequel, en quelques années, le téléphone mobile est devenu indispensable, indispensable soit, et ruineux par la même occasion, car les forfaits à 49,90 € vont fondre comme neige au soleil, si les fournisseurs tels que SFR, Orange et Bouygue ne s’alignent pas dans les meilleurs délais. Ils ont déjà commencé à baisser leurs tarifs, mais pas assez, trop gourmands pour prendre la mesure de ce qui va se produire.
Ce que je ne parviens pas à comprendre, c’est l’attitude commerciale et le comportement markéting de ces fournisseurs, qui avaient été prévenu depuis des semaines que Free préparait un gros coup ; la bataille de Free depuis des mois, pour obtenir le droit de se faire une place dans le monde des opérateurs, et sur internet, des spéculations relayées, par les newsgroups, la presse web et écrite, circulaient quand aux tarifs qui allaient creuser un écart entre Free et ses concurrents, mais qu’ont-ils fait ces concurrents pour contrer cet ennemi ?
Rien, ils l’ont laissé venir en se disant que les consommateurs ne changeraient pas leur abonnement pour une économie, en se gonflant d’orgueil et en croyant naïvement que leur service ferait la différence ?
Les directeurs markéting des opérateurs téléphoniques ont été en dessous de tout, et sincèrement, ils mériteraient d’aller pointer au chômage pour faute grave et incompétence notoire.
Il n’était pourtant pas difficile d’envisager le tsunami qu’allait provoquer Free, pour le contrer par des offres vraiment alléchantes, mais non, ils ont campé sur leurs positions en proposant de minimes réductions, des offres Low-cost, à la fois intéressantes et parfois discutables sur le fond, car limitées ici et là, dépassements facturés, etc…
Cela nous montrent à quel point ces fournisseurs de téléphonie mobile se sont gavés comme des porcs sur le dos des consommateurs, mais aujourd’hui, Free révèle la supercherie, la fourberie, l’abus évident pour l’enrichissement en situation de crise en s’attirant tous les mécontents, soit, des millions de clients.
Cette révélation va faire perdre des millions d’euros à la concurrence, d’autant que si elle ne se met pas au diapason de Free, ce nouveau fournisseur va ravir une grosse part de la clientèle acquise par des opérateurs bien trop gourmands.
C’était à prévoir, c’était envisageable, personne n’y a cru, mais à présent, la vérité est là, le consommateur a gagné en économie, et Free a bel et bien gagné la guerre des réseaux.
Nous vivons une époque formidable…