- BNP PARIBAS (Tennis) 33%
- COFIDIS (cyclisme) 32%
- BOUYGUES TELECOM (cyclisme) 27%
- SOCIETE GENERALE (rugby) 27%
- ORANGE (football) 26%
- PERRIER (tennis) 20%
- SFR (football) 20%
- CREDIT AGRICOLE (cyclisme, football) 18%
- AG2R (cyclisme) 16%
- FRANCAISE DE JEUX (cyclisme) 16%
On remarque également que le premier sponsor du football n'apparaît qu'en cinquième position au général. Sport le plus médiatique et le plus cher, il ne permet pourtant pas d'imposer ses partenaires en tête de ce classement. Principal raison : Trop de sponsors. L'environnement est surchargé en espaces et en annonceurs différents. Le nombre important de compétitions avec chacune leur lot de partenaires différents n'arrange rien. Enfin, contrairement à la plupart des autres sports, le football est souvent un terrain sur lequel s'affronte la concurrence entre marques. Les opérateurs de téléphonie (Orange, SFR, Bouygues Telecom), les banques (Crédit Agricole, Caisse d'Epargne), les constructeurs auto (Ford, Toyota) sont autant d'exemple qui sèment le trouble dans l'esprit du public : qui est partenaire de quoi ? Il convient donc de la jouer fine pour sortir du lot. L'une des solutions les plus pertinentes reste de ne pas se contenter de s'afficher. Les sponsors doivent aussi faire connaître leurs partenariats sportifs notamment en investissant en cross-media.
Le budget investit n'est clairement pas une garantie pour arriver en tête de ce classement. Le football coûte cher mais comme nous venons de le voir, il ne permet pas d'intégrer le podium. On notera ainsi qu'aucun sponsor de la Ligue des Champions (Playstation, Heineken, Ford, Mastercard, Vodafone) apparaît dans ce classement ! (Pas plus que ceux des JO, de l'Euro ou de la Coupe du Monde mais ceux-ci n'ont pas eu lieu en 2007). Un comble pour un ticket d'entrée estimé aux alentours de 12M€* alors que le budget annuel d'un partenaire titre d'une équipe cyclisme se situe en moyenne autour des 7M€. La Française de Jeux - dont l'image est au beau fixe - se contente même d'investir 5M€.
D'une manière générale, on remarque que 100% des marques sont franco-françaises. Cela démontre peut être l'importance de communiquer aussi en local pour émerger.
Enfin, on regrettera l'absence de Coca-Cola qui multiplie les partenariats (sponsors de tous les plus grands évènements sportifs internationaux depuis de nombreuses années) et les opérations terrains de proximité mais qui, pour autant, a semble-t-il trop délaissé la communication sur ses actions. La firme américaine vient apporter un contre exemple intéressant. Très présente en affichage terrain, elle n'oublie pas de développer ses partenariats autour d'opérations de proximité (souvenez vous). Néanmoins, comme il est important de sortir du cadre traditionnel pour émerger, il convient de communiquer en media pour faire connaître ses actions et ses partenariats. * Sources : Stratégies n°1489, Sportimat 2007 par Sportlab Group.