L’effervescence dans la motte pour une branche tombée du très haut, une pomme de pin, un coup de botte, c’est encore toi, toi dans les affres du « destin » car tu aimes les grands mots, grands maux ; il te faut de la tragédie pour crépiter, reconstruire, croire à la fourmilière, ô pauvre pousse-caillou, petit traîne-bûche !
Cette peur du froid qui terre la fourmi au cœur de sa Babel, cette peur du feu qui lui fait regretter les ailes de la cigale, cette peur de l’eau qui lui fait envier le dytique et la nèpe : c’est toi, ta vie ton œuvre, ta misère ta gloire. Va, va, laisse monter la peur : les tremblements, c’est encore de la vie, de la vibration avant l’inertie, du vibrato avant le silence.