D'après l'AFP, un témoin a raconté le drame: "Un obus est tombé sur un groupe de journalistes qui se trouvait en reportage dans cette ville, haut lieu de la contestation contre le président Bachar al Assad."
Selon Reuters, la France a demandé mercredi que toute la lumière soit faite sur les circonstances de l'attaque qui a coûté la vie à un journaliste de France Télévisions à Homs, en Syrie.
Alain Juppé, le Ministre français des Affaires étrangères, a demandé "qu'une enquête soit menée afin que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce drame". Dans un communiqué il a dit: "Il appartient aux autorités syriennes d'assurer la sécurité des journalistes internationaux sur leur territoire et de protéger cette liberté fondamentale qu'est la liberté d'information. (...) Face à ce drame, j'adresse toutes mes condoléances à la famille et aux proches de notre compatriote, ainsi qu'à la rédaction de France Télévisions. Je présente également mes condoléances aux familles et aux proches de toutes les victimes de cette attaque".
Thierry Thuillier, directeur de l'information du groupe, après l'annonce de la mort du journaliste a précisé: "Gilles était un des meilleurs de France 2, un homme hors norme, on est tous sous le choc, il va beaucoup, beaucoup nous manquer".
En France et dans le monde entier, les réactions indignées se suivent.
* Gilles Jacquier était sur tous les fronts: Kosovo, Afghanistan, Algérie, révolutions arabes... Il a couvert la plupart des conflits armés des vingt dernières années. En 2003, il avait obtenu le prix Albert-Londres pour des reportages lors de la seconde Intifada palestinienne. En 2005 il a reçu le Prix international de l'enquête pour l'émission "Que fait la France en Afrique?" En mission autorisée par le gouvernement syrien, pour un reportage destiné au magazine de l...
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