(Cet article est la suite d’Une vie solarisée consacrée au début de Tina Modotti).
Dans l’obscurité de la nuit mexicaine, des ombres courent le long des rues et avenues des quartiers étudiants. Sur chaque panneau portant les annonces des prochains spectacles théâtraux ou taurins, elles placardent une affiche qui va sonner en quelque sorte la naissance du mouvement artistique latino-américain moderne. Il s’agit ni plus ni moins du premier numéro d « Actual », un journal au grand format, permettant son utilisation comme affiche, et présentant le manifeste stridentiste de Manuel Maples Arce. Les idées qu’il présente reprennent bon nombre des nouvelles théories artistiques européennes, notamment françaises(1) , en particulier le surréalisme d’André Breton. Une glorification du présent, de l’influence des techniques nouvelles, de l’industrialisation, des innovations architecturales qui restructurent la vie des hommes. A contrario, il appelle à rejeter le ressentis, le suggéré, le naturalisme et le symbolisme.
Nous sommes en 1921. Après les 10 années de guerre civile, Obregon est au pouvoir et José Vasconselos, secrétaire d’état à l’Education, est persuadé que l’art est un enjeu politique. Les commandes officielles vont se succéder. Voulant marquer artistiquement le mouvement politique au pouvoir, il fait appel aux peintres David Alfaro Siqueiros, Diégo Rivéra et José Clémenté Orozco, collaborateurs occasionnels de la revue « Actual ». Il leur demande de s’exprimer sur les murs des édifices nationaux, notamment ceux saisis aux grands propriétaires coloniaux. L’idée étant que rien ne valait une image vue de tous pour édifier culture, connaissance et sens politique au sein d’une population analphabète. Un projet qui donnera lieu au mouvement muraliste en s’appuyant sur les procédés pédagogiques largement utilisés par l’Eglise catholique comme par les civilisations précolombiennes. Un art en forme de propagande picturale cherchant à insuffler au peuple les idées de la révolution mexicaine de 1910. Siquéiros, Ribera et Orozco ne sont pas seuls. Siqueiros attribue même la paternité du muralisme mexicain. au français Jean Charlot, à Xavier Guerrero et aux peintres ouvriers de la région de Cholula qui "nous ont amené à découvrir la technique de la fresque au tout début de notre mouvement".
Jose Chavez Morado, Xavier Guerrero, David Alfaro Siqueiros, Enrique Gonzalez Rojo et Diego Rivera
Ces artistes apporteront au Mexique un renouveau culturel dynamique qui débordera largement ses propres frontières et entrainera une large communauté d’intellectuels, de peintres, de poètes, d’écrivains, d’artistes et notamment les photographes Edward Weston et Tina Modotti.
Derrière l’objectif
A la fin du mois de juillet 1923, Tina, profondément marquée par son séjour initial à Mexico, (voir le chapitre précédent ici) y entraine Edward Weston et son fils aîné de 16 ans, Chandler. Elle sait être convaincante car elle y a préparé une exposition des œuvres de son amant. En août, elle va voir avec Weston les fresques de Diego Rivera. En octobre, a lieu la première exposition des photographies de Weston à la galerie Aztec Land. Tina semble revivre. Elle a un enthousiasme et une joie de vivre qui accentuent sa beauté et son charme. Tous les artistes qu’elle rencontre sont subjugués. Elle a vite appris l’espagnol. Il est vrai que sa langue natale, le frioulan, lui facilite la chose. De toute façon, sa vie n’a été qu’une longue succession d’apprentissages linguistiques. Du frioulan, elle a dû apprendre très jeune l’allemand, lorsque sa famille émigra en Autriche, puis l'italien, lors du retour de la famille en Italie. Puis viennent l'anglais, appris à San Francisco, l'espagnol, appris à Mexico et plus tard, le français et le russe.
Avec Weston, Tina ouvre un studio de photographies. Le couple reçoit chez lui les muralistes qui ne vont pas tarder à former un syndicat des artistes et qui adhèrerons à l’Internationale soviétique. Tina pose à l’occasion pour Diégo Rivera qui la représentera souvent sur ses fresques murales. Profondément choquée par l’extrême pauvreté du peuple mexicain, Tina fréquente assidument les milieux radicaux. Parallèlement elle devient l’amie(2) de Frida Kahlo.
Frida Kalho par Tina Modotti
Tina et Frida
Siqueiros et Blanca Luz
C’est elle, d’ailleurs, qui la présentera à Diégo Ribera, initiant ainsi une histoire d’amour fou. En décembre, ils font également la connaissance de Manuel Hernandez Galvãn, l'ancien compagnon de lutte de Pancho Villa. Tina continue toutefois son travail photographique.
Elle expose aussi avec Edward Weston, l’occasion de rencontrer d’autres artistes tels que José Clemente Orozco, David Alfaro Siqueiros, Blanca Luz Brum,, Jean Charlot; Vladimir Maïakowski et Nahui Ollin, une artiste injustement méconnue et qui, par son parcours, est proche de Tina(3). Nahui Olin est un pseudonyme en hommage au peuple aztèque de Carmen Mondragon. Des yeux de braise qui en firent le modèle des peintres de Montmartre comme ceux des muralistes. Également photographiée par Edward Weston, elle suivra la voie de Tina en se mettant à la poésie, la musique et la peinture. Ses tableaux éclatent de couleurs et proposent les plus beaux bleus que je connaisse. Bleu, comme ses yeux magnifiques qui occulteront finalement son œuvre. Une femme d’une beauté époustouflante, longtemps modèle qui se libèrera par la poésie et la peinture.
En 1922, elle écrivait
...Y la confesión de las almas
se hace por los ojos
y la comunión
de espíritus a espíritus
y de seres a seres
por el pensamiento potente
desmedido e impenetrable
(extrait d’Amor involuntario, un poème du recueil « Óptica cerebral »).
Edward Weston retourne à Los Angeles fin 1924, laissant Tina s’immerger dans les réalités du pays. C’est l’époque des magnifiques portraits réalisés avec un Graflex au cœur des rues des villes, le long des chemins campagnards, dans les rencontres des modestes, des délaissés, des miséreux, du travail pénible, des conditions misérables de tout un peuple. D’un passé aussi, avec ces visions lui rappelant l’indigence de son Frioul natal.
Les réalités du peuple mexicain
En août 1925, Weston est de retour pour inaugurer l'exposition de ses œuvres que Tina a montée au musée d’État de Guadalajara. Les retrouvailles ne sont plus celles d’un couple passionné. Les deux amants ne regardent plus la même chose. Si l’homme n’a pas changé son regard sur son art, il en est tout autrement de Tina. Les préoccupations intellectuelles et politiques de Tina prennent le dessus sur la forme stricte d’une abstraction recherchée et enseignée par son pygmalion et amant. La séparation se dessinera lorsque tous deux entreprendront une mission ethnologique dans les régions mexicaines du Jalisco, de l’Oaxaca et du Michoacan. Tina s’est en effet liée avec Anita Brenner qui habite le même immeuble qu’elle. Cette dernière la mandate pour réaliser un panorama photographique du syncrétisme religieux dans la culture indigène mexicaine.
Anita Brenner en 1925. Photo de Tina Modotti
Ils devaient chercher du « matériel » tendant à prouver que la foi chrétienne affichée du peuple mexicain n’était qu’une façade à des croyances plus profondes ancrées dans les religions préhispaniques. L’un comme l’autre iront bien au-delà du cadre strict de cette mission. Tina, notamment, réalise aux côtés des photographiques de statuaires et de monuments indiens, de magnifiques portraits. Elle en publiera quelques uns dans la revue d’une autre de ses amies, Frances Toor qui publie le premier magazine culturel bilingue consacré aux arts populaires mexicains, « Mexican Folkways »
Entre temps, Anita Brenner publiera, « Idols Behind Altars » contenant le travail de Weston et Modotti.
Idols Behind Altars d'Anita Brenner
Tina rencontre le jeune Manuel Alvarez Bravo qu’elle influence profondément et qu’elle encourage. C’est grâce à Tina que Bravo obtient ses premières commandes pour « Mexican Folkways ». il deviendra une figure majeure du mouvement photographique mexicain(4), enseignant notamment la photographie à l'Ecole Centrale de Arts Plastiques entre 1929 et 1930. Il est d’ailleurs à noter que le musée du Jeu de Paume de Paris a prévu pour octobre prochain, une rétrospective Bravo qu’il ne faudra pas rater.
A leur retour, au printemps 1926, Weston rentre définitivement aux Etats-Unis. La séparation est consommée. Et on doit l’attribuer à Edward. D’une part, Tina a toujours été claire avec ses amants, aimés ou pas, son corps était sa plus stricte propriété et elle en usait comme elle l’entendait. D’ailleurs Weston faisait également la même chose, sauf qu’au contraire de Tina, il acceptait mal cette situation. En outre, Tina a toujours été fidèle dans ses sentiments, ne reniant jamais son passé. Bien après la mort de Robo, elle continua des relations épistolaires avec sa belle-mère. Bien après l’abandon de Weston, elle continua de lui adresser régulièrement de ses nouvelles. Et d’autres exemples de ce type viendront par la suite confirmer cette frivole fidélité. Mais nous n’en sommes pas là.
Lors du défilé du 1er Mai 1926, Tina, grippée, suit la manifestation d'une terrasse du palais national. Et prend des photos, ses premiers clichés politiques explicites. ..
El Machete, photo de Tina Modotti
Elle fonde le Secours rouge, milite à la Ligue anti-impérialiste et au comité «Manos Fuera De Nicaragua »(5), participe à la défense des deux anarchistes d'origine italienne, Sacco et Vanzetti, condamnés à mort aux Etats-Unis.
En 1926, Tina pose toujours pour Diégo Rivera. .
portrait par Diégo Ribera au fusain 1926
Il peint une série de fresques pour le collège agricole de Chapingo. A cette occasion, Il réalise cette esquisse de Tina Modotti.
Pour l’heure, elle vit avec Xavier Guerrero. L’homme est un remarquable peintre – c’est lui qui a initié Rivera aux techniques muralistes – d’une beauté mystérieuse qu’accentuent ses traits anguleux qu’il tire de ses origines indiennes. Il est alors dirigeant du Parti Communiste Mexicain et assure la direction d’ »El Machete ». Côté travail, Tina délaisse l’émotion et la sensibilité de ses portraits, pour des allégories au symbolisme radical plus en accord avec ses prises de positions politiques. L’homme est si passionné par ses convictions politiques qu’il va tout leur sacrifier… y compris Tina ! Lorsqu’il a l’opportunité d’aller en Union Soviétique, il abandonne sans hésiter, son art, ses amis, ses responsabilités politiques, et sa maitresse !
Ses oeuvres "politiques"
En 1927, Tina Modotti adhère au jeune Parti Communiste Mexicain nouvellement créé, qui s'oppose désormais ouvertement au gouvernement sur les concessions faites aux États-Unis et à l’Église mexicaine. Elle publie parallèlement dans diverses revues internationales telles « Arbeiter », « Illustrierte », « Arbeiter Illustrierte Zeitung »
Mella par Tina Modotti
C’est avec Mella que Tina va connaître sa grande – et courte - histoire d’amour, mais aussi sa plus grande – et longue - détresse. Quelques mois se sont écoulés, lorsque, un soir de janvier 1929, le couple sort d’un cinéma. Ils marchent tous deux tranquillement, l’un près de l’autre. Brutalement, Mella s’effondre aux côtés de Tina, l’entrainant dans sa chute. La rafale de coups de feu venait à peine de retentir que déjà le corps ensanglanté de Mella était sans vie.
Mella rédigeant un de ses discours et surpris par la caméra de Tina
Si l’on connaît le commanditaire de cet assassinat, car il est évident que le dictateur cubain Gerardo Machado ne pouvait laisser le jeune leader révolutionnaire continuer son travail de sape, un mystère subsiste. Les exécuteurs n’ont jamais été identifiés(6). On suppute toujours. Pour ce qui me concerne, j’apprécie volontiers la version d’Angel de la Calle
Quoi qu’il en soit, Tina va être doublement frappée par ce drame. Elle est accusée de complicité dans le meurtre de son amant que l’on présente comme un crime passionnel. Il faut tout le courage de Diégo Rivéra et de ses amis pour que Tina se sorte d’une véritable cabale médiatique. La victime est trop belle ! Une licencieuse pour la presse à scandale, une révolutionnaire pour la presse réactionnaire. Qui se soucie des états d’âme d’une femme libre au cœur d’une société machiste ? Si Tina porte toujours tête haute au sortir des griffes de l’ignominie, qu’en est-il de son esprit ? Le seul réconfort qui la soutient est la préparation d’une exposition individuelle de ses œuvres à la Bibliothèque Nationale. Elle se tiendra en décembre 1929 et son titre, « La première exposition photographique révolutionnaire du Mexique » ne laisse aucune ambigüité sur le dessein de l’artiste alors même que le parti communiste devient la cible du pouvoir en place.
Tina Modotti lors de l'inauguration de son exposition
Ce qui devait arriver survient brutalement. Tina est jetée en prison pour tentative d’attentat contre Ortiz Rubio, le Président de la République nouvellement élu. Après 13 jours d’une grève de la faim, Tina est libérée mais une expulsion du Mexique sous 48 heures est ordonnée. Elle doit tout laisser, ne pouvant emporter qu’une simple valise. Le 24 février, elle prend le bateau et quitte le Mexique. Outre la police, il n’y a que Manuel Alvarez Bravo qui est venu l’accompagner ! Cette femme, qui avait été le pôle de la vie culturelle et artistique du Mexique pendant 10 ans, qui avait réalisé la symbiose entre tant de courants culturels et artistiques, qui avait présenté et facilité les rencontres entre tant de d’intellectuels et d’artistes, qui avait accueilli chez elle tant de personnages dans le besoin, était aujourd’hui purement et simplement abandonnée.
Après avoir été devant l’objectif, puis derrière, il fallait maintenant qu’elle tente de se reconstruire une nouvelle vie.
En aura-t-elle la force ? Ceci est une autre histoire… que nous verrons une fois prochaine.
Tina Modotti par elle-même
Revenons-en toutefois aux bandes-dessinées qui m’ont incité à parler de Tina.
Les 2 tomes de « L’impertinence d’un été » dont je parlais lors de l’article précédent, reprennent cette période qui verra Tina se lancer dans la photographie, se libérer de l’emprise de Weston et se déclarer femme, artiste et libre. Il n’est pas aisé de perdre le statut d’icône sexuelle pour devenir une artiste à part entière. Tina réussit pourtant cette gageure et il est aujourd’hui admis que son corps de rêve n’est pas le motif faisant penser qu’elle fut l’une des femmes les plus importantes du XXe siècle. « L’impertinence d’un été » est un ouvrage à l'atmosphère prenante et touchante. Tina y est belle et, bien que son corps y soit largement exposé, ce qui nous touche avant tout est son humanité et sa faiblesse devant les défis d’un monde qui - comme elle - se fissure et se cherche.
Cette BD a largement été inspirée par une autre - la version d’Angel de la Calle - plus complexe, au graphique rageur, à la structure éclatée et au discours pénétrant. Intitulée tout simplement « Tina Modotti », le panorama de cette société mexicaine y est plus profondément étudié. Magnifique travail historique, elle aborde cette époque de façon magistrale, sans oublier les aspects parfois contradictoires d’une relation ambiguë entre une communauté d’artistes et la réalité des peuples mexicains, ni l’un quelconque des protagonistes de cette épopée artistique. Elle a le mérite aussi de nous révéler des artistes injustement cachés par l’aura de Frida Kalho ou de Diégo Rivera. (Tina Modotti, par Angel de la Calle aux éditions Vertige Graphic et Envie de Lire).
Pour en savoir plus sur cette période foisonnante de talents, il faut également lire Elena Poniatowska, qui malgré son nom est française par sa naissance et mexicaine par son adoption élective. Elle écrivit notamment « Vie de Jesusa » (1969, publié par Gallimard en 1980) qui donne la parole à une femme d’un faubourg pauvre de Mexico, ancienne combattante de la Révolution de 1910. Dans « Tiníssima » (1992), elle retrace la carrière de Tina Modotti. Et elle retrace la vie de Diego Riveira dans Cher Diego, Quiela t’embrasse (1978, publié par Actes Sud en 1984) à partir des lettres apocryphes du peintre Angelina Beloff, la première femme de Ribera.
Mais revenons-en à Tina et à son œuvre photographique. A la rigueur formaliste de Weston, elle apportera une grande sensibilité, enrichie par les émotions produites par l’infortune du peuple mexicain. Dans ce sens, à l’art pictural, elle associe l’engagement social qui débouchera plus tard sur un profond engagement politique. Il reste qu’elle assumera un relatif échec entre cette impossible fusion entre sa vision, de la vie, de l'amour, du sexe, de l'art et les principes régissant une société et un Parti.
Milagrosas - Hommage aux artistes femmes, par Mary Nash 2001 - avec Tina Modotti, Frida Kahlo, Kathe Kollwitz, Elizabeth Katlett
Lors d’une des dernières expositions des photographies de Tina aux rencontres d’Arles en 2000, une grande partie des tirages exposés provenaient de la galerie Throckmorton, et du musée d'art d'Helsinki. L’autre partie présentait une centaine de photos inédites grâce à une découverte importante de Patricia Albers, sa biographe. Lorsque cette dernière s’était lancée dans le projet d'une nouvelle biographie de Modotti, elle avait rendu visite en 1995 aux descendants de Roubaix de l'Abrie Richey, l’homme que Modotti avait épousé à San-Francisco. Ces derniers lui ouvrirent deux malles contenant une importante correspondance et une centaine de tirages contacts d'époque que Tina avait envoyés à sa belle-mère, les annotant de sa main. Les deux femmes avaient conservé d’excellentes relations et en partageant son quotidien, Tina continuait ainsi à entretenir le souvenir de feu son époux(7) .
Les Editions Jean-Michel Place ont édité, à cette occasion, "Tina Modotti, la Renaissance Mexicaine" par Albers et Cordero, qui reproduit 80 de ces photographies.
(1) Qui ne sont d’ailleurs pas si nouvelles que cela lorsqu’on pense à l’invention de « la modernité » par Baudelaire. Voir à ce sujet le livre de Christophe Charle « Discordance des temps, une brève histoire de la modernité ».
(2) Dans le film Frida de Julie Tavmor (2002), jouée par Selma Hayek; Tina apparait sous les traits d'Ashley Judd.
(3) Je vous en parlerai un de ces jours prochains.
(4) L’Ecole mexicaine devient à cette époque l’un des plus importants creusets de l’art photographique international. Mexico produit des photographes de talent mais attirent également des photographes du monde entier. En décembre 2010, l’Instituto Cultural de Mexico, de Paris avait réalisé sur le sujet une magnifique exposition intitulée « Ombre et lumière: Photographie moderne mexicaine »
(5) « Bas les pattes devant le Nicaragua » est un mouvement qui apporta son appui au combat d’Augusto César Sandino contre les forces d’ Adolfo Diaz, le pantin des grandes compagnies américaines.
(6) Voir à ce sujet l’excellent article qu’Edward Waintrop à écrit dans Libération.
(7) Cette histoire n’est pas sans rappeler une autre découverte, celle de la valise mexicaine contenant les négatifs de Robert Capa., beaucoup plus médiatique (mais Modotti n’a malheureusement pas l’aura de Capa), également proposée par la dernière édition des Rencontres d’Arles.
Pour terminer, je vous propos de visualiser ce magnifique petit film (malheureusement) en Italien