« Car il s’agit de s’égarer. Comme dans ces palais des glaces des vieilles fêtes foraines. (…) S’imaginant apercevoir quelqu’un d’autre au bout d’un couloir quand c’est [votre] propre image qui vous est renvoyée dans un miroir. »
Et on y revient, à travers des sensations, et à travers d’autres lectures. James Joyce invitait déjà Homère, bien sûr, mais aussi Shakespeare, et quelques auteurs irlandais. Philippe Forest convie aussi Proust, Ovide, Flaubert, Céline, Freud et J.M. Barrie, l’auteur de Peter Pan. Sans oublier les chansons populaires, rengaines sentimentales que l’auteur évoque dans l’épisode des sirènes, « des mélodies où la mémoire s’accroche aux mots et que la voix fait trembler dans le temps, vibrer dans le vide ».
(suite demain)