Magazine Culture

Beaucoup de jours, de Philippe Forest (2)

Publié le 12 janvier 2012 par Onarretetout

beaucoupdejours4emedecouvQu’on s’éloigne parfois du texte de Joyce est pratiquement normal. Faut-il, lisant un livre, s’interdire les digressions qu’il provoque dans l’esprit du lecteur ? Sans doute non, si l’on y revient. Et la recherche universitaire, que critique ici et là Philippe Forest, se charge suffisamment de rester près du texte, parfois sans vraiment le comprendre.

« Car il s’agit de s’égarer. Comme dans ces palais des glaces des vieilles fêtes foraines. (…) S’imaginant apercevoir quelqu’un d’autre au bout d’un couloir quand c’est [votre] propre image qui vous est renvoyée dans un miroir. »

Et on y revient, à travers des sensations, et à travers d’autres lectures. James Joyce invitait déjà Homère, bien sûr, mais aussi Shakespeare, et quelques auteurs irlandais. Philippe Forest convie aussi Proust, Ovide, Flaubert, Céline, Freud et J.M. Barrie, l’auteur de Peter Pan. Sans oublier les chansons populaires, rengaines sentimentales que l’auteur évoque dans l’épisode des sirènes, « des mélodies où la mémoire s’accroche aux mots et que la voix fait trembler dans le temps, vibrer dans le vide ».

(suite demain)


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Onarretetout 3973 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine