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Il n'y a pas que la Joconde à voir au LOUVRE !

Publié le 12 janvier 2012 par Mpbernet

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Fort de notre carte-privilège toute neuve, nous sommes donc venus visiter le musée en « Amis », sans faire la queue et sans rien payer … Jouissif ! Notre objectif : le département de la peinture française, qui se trouve au 2ème étage du pavillon Sully. Hier matin, il n’y avait personne (un mercredi pourtant, mais sans doute aussi le premier jour des soldes …)

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L’accueil est assuré par le portrait du roi Jean II le Bon (souvenez-vous : Père gardez-vous à droite, Père gardez-vous à gauche …), le premier portrait « isolé » de la peinture française. Ensuite, c’est un peu comme si on pénétrait dans un musée inconnu, tant les œuvres présentées nous sont étrangères, à quelques exceptions près, comme la Pietà de Villeneuve les Avignon d’Enguerrand Quarton, peinte en 1455.

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Mais je n’avais jamais vu le Retable de Saint Denis (1415), peint pour la chartreuse de Champmol – justement, lors de notre dernière virée en Bourgogne, nous avions regretté de ne pouvoir y aller faire un tour – Un merveilleux tableau peint par Henri de Bellechose (un patronyme prédestiné !).  Autre découverte : le Parement de Narbonne, un ornement d’autel peint en grisaille sur une soie blanche vers 1375.

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Plus loin, une belle Pietà ronde de Jean Malouel (vers 1400), et plus étrange, au verso d’un panneau de retable, les yeux de Sainte Lucie, par Josse Lieferinxe (avant 1508), don de la Société des Amis du Louvre. Légèrement surréaliste.

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Au détour d’un pilier, on tombe sur des tableaux impressionnistes. Renoir, Degas, Monet, Sisley, Puvis de Chavanne … Ne devraient-ils pas être au Musée d’Orsay ?

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Car  dans ces salles si haut perchées, on trouve les collections de généreux donateurs, qui généralement souhaitent que leur legs soit exposé dans son intégralité.

Parfois avec le portrait du mécène, comme Carlos de Besteigui, exploitant de mines d’argent au Mexique d’origine basque et venu mourir à Biarritz en 1953 (mais je préfère l’autoportrait de son portraitiste Ignacio Zuloaga).

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Ici, des portraits superbes : Ingres, Jacques-Louis David (le portrait inachevé de Bonaparte, jeune), et un portrait en pied de la marquise de Solana par Goya.

Et, pour ceux qui apprécient les dessins, la collection d’un amateur-artiste de l’époque de Louis XV : Pierre Jean Mariette (1694-1774), l’une des collections les plus fascinantes de tout le XVIIIe siècle, dans laquelle le dessin tenait le premier rang avec quelque dix mille feuilles.. Un goût parfait, mais une certaine tendance à faire des « collages » avec des bouts d’études et de dessins. Ses lavis de Poussin sont superbes. A l’époque, on n’avait nul besoin de la photographie

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