Le fils de son père, Mariotti, Éditions Les enfants rouges, 2011. Scénario et dessins par Olivier Mariotti, couleurs par Guillaume Mariotti
Se superposent à cette relation celle de l'auteur et de ses propres enfants, de sa propre famille. Les moments passés en famille sont très charmants et rappelleront des souvenirs à beaucoup de lecteurs. Olivier incarne un père et un mari aimant, qui reproduit en même temps certains comportements de son père. Comme l'expression le dit : « C'est bien le fils de son père ! ». La femme d'Olivier lui lancera même à la figure un « On dirait ton père » qu'on a tous déjà entendu un jour dans notre vie, preuve d'une filiation qui peut apparaître même dans de tout petits gestes. Le dessin change selon que l'on se trouve dans ce passé (crayon) ou dans le présent (aquarelle). Le coup de crayon, très doux, est magnifique, et le papier épais de la collection Les enfants rouges rajoute à l'impression de tenir un bel objet entre nos mains. L'auteur a choisi une présentation en gaufrier de 12 cases uniques par page, présentation sobre et classique. Une très belle réussite pour un premier album.
Le blogue des auteurs, Olivier et Guillaume Mariotti
[Lætitia Le Clech]
Humeur musicale : Danger Mouse et Daniele Luppi, Rome (EMI Records, 2011). L'un de mes disques de l'année... Brillant.