Le maire a expliqué sa stratégie comme une mesure de protection obligatoire pour la population de la ville. « Le port d’armes ne doit pas être un mécanisme de défense, le port d’armes est un risque. Se désarmer, c’est pour moi une mesure de sécurité et non un mécanisme d’insécurité. » Le maire de Bogota ajoute que cette mesure « montre la volonté de l’état de gérer ce problème tout en installant une culture de tolérance et d’amour auprès de la population colombienne. »
Cette mesure de trois mois va donc servir de test et pourrait devenir permanente si les statistiques de criminalité baissent largement. La ville de Bogota suit donc les pas de la ville de Medellin qui a annoncé le 1er Janvier le bannissement du port d’armes pour une période de un an. Selon les statistiques officielles, 1016 homicides ont été commis à Bogota en 2011 par l’intermédiaire d’une arme à feu.
Ricardo Bellone