Je l'ai toujours aimé aussi parce que dans les cafés, quand ils en avaient en sachet, il était buvable à l’inverse des autres.
Je l'ai eu en sachet, puis en vrac parfumé... d'ailleurs un bien bon mélange que ce Madame de ThéOdor, thé fumé et non fumé aux groseilles même s'il perd tout intérêt à la seconde infusion. Oui mais c'est ça avoir pris l'habitude de demander de la matière à un thé. Puis, comme toujours, un meilleur cru en vrac et sans parfum grâce à Francine avec le Lapsang Souchong Crocodile de ThéOdor.
Alors en attendant que le lutin se réveille de sa sieste qu'il a réclamée (cela fait bien 6 mois qu'il n'en réclame plus)... lui dans le salon... je déguste ce thé, chaud, plein de corps et ample en bouche, fumé.
J’apprécie ce thé d'homme (cela a dû faire partie de mes raisons pour le goûter tel que je me connais!). Depuis, j'ai découvert qu'il est réputé être dégusté par ce personnage de papier mais qui n'en est pas moins de chair, de sang, de cerveau et d'effluves licites et illicites qu'est Sherlock HOLMES d'Arthur Conan DOYLE... j'en aurais presque repris mes volumes mais il paraitrait qu'aucune ligne n'est explicite. Je me contente avec autant de bonheur d'une évocation... entre la piqure (très peu pour moi), l'odeur du tabac compressé dans la pipe (oui, oui... enfin derrière son épaule), une élucidation de mystère (euh... je passe, mais question bouillonnement de cerveau, je ne peux qu'avouer prendre!)... je succombe volontiers à cette odeur de fumé, d'herbes séchées et consumées (voir le lien avec l'odeur du tabac de pipe).
Ce Lapsang Souchon-là, le crocodile, est assez nouveau au palais... de Taïwan et non de Chine, il semble plus corsé, plus rude. J'apprends aussi qu'il est séché et fumé mais avec d'autres essences que son homologue chinois: ici point d'épicéa mais parait-il du bois de laque. Il semble, il est vrai, moins "parfumé" mais plus brut.
Il se consomme normalement en théière Lombok, oui, mais je fais sans (je regarde juste celles de Francine).
Bon, c'est vrai, il s'agit de la seconde infusion de la journée, de ces feuilles. Ce matin je l'avais fait sentir au loupiot pour le sensibiliser à cette odeur de plantes en consumation. C'est vrai qu'il est habitué par ailleurs avec la poudre de cade, le papier d’Arménie etc.. Et lui de me dire que ben oui, il en a déjà mangé! - ... Tu veux dire bu! et pendant que je tente de me remémorer ce moment où j'aurais pu lui faire goûter celui-ci, je me rappelle que non, il a bien raison... la semaine dernière c'était des brocolis cuits au Lapsang Souchong Crocodile.
Bah oui, encore un thé fabuleux à la cuisine! Comme les parfumés qui m'aident avec les fruits frais ou secs, les fumés reviennent avec les protéines mais c'est bien avec une Cuisine au jardin que j'ai tenté les légumes: brocoli ici, aubergine ici.
Petite déception: ne plus avoir les ingrédients sous les boites!
Allez, la prochaine fois je vous parle de thé en sachet! Oui, belle régression! Mais non, mais non: un thé vert ombragé Kabusé de Keiko qui pigmente de vert les doigts! En attendant je retourne à la situation d'un mercredi avec un loulou de 5 ans, entre couronne, magnifique d'ailleurs, dessin de monstre, dessins animés et autres...