Les fameux bus à deux étages qui font la fierté des londoniens et la joie des touristes seront bientôt hybrides, alimentés en partie par des moteurs électriques et en partie par un bon vieux diesel.
Le double-decker hybride
C’est ce qu’à annoncé le maire de la capitale britannique, Boris Johnson, en présentant le 15 décembre le prototype à la presse. Las ! trois jours plus tard la merveille des merveilles s’arrêtait sur le bord de l’autoroute, double victime d’un déchargement trop rapide de la batterie et d’une panne de carburant on ne peut plus classique ! Il a quand même pu repartir une fois le plein fait, mais il y a de l’apprentissage à faire.
Heureusement pour les londoniens, une longue période de réglage est prévue avant de remplacer tous les véhicules existants. Le premier prototype, actuellement testé pour recevoir les autorisations nécessaires, sera suivi de huit exemplaires d’essai, qui silloneront progressivement la ligne Victoria station – Hackney à partir du mois prochain. C’est le trajet le plus emprunté par les utilisateurs des transports londoniens.
Le bus dessiné contruit par la société irlandaise Wrightbus ressemble par certains points au fameux Routemaster qui figure sur toutes les cartes postales, mais a été modernisé par le studio londonien Heatherwick. Il dispose de trois portes d’entrées et de deux escaliers. De larges baies vitrées font entrer le fameux soleil anglais.
Mais surtout, il économise beaucoup de carburant fossile grâce à ses moteurs électriques : 20 litres au 100 Km, contre plus du double pour ses prédecesseurs. Il emet aussi moins de la moitié des gas à effets de serre précedemment émis : 640 grammes de CO2 par kilomètre.
C’est la première fois depuis 50 ans qu’un nouveau bus est conçu pour Londres, et après évaluation, un contrat de plusieurs centaines d’exemplaires est attendu.