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L'homme qui aimait les chiens - Leonardo PADURA

Par Wakinasimba

homme-aimait-chiens

Métailié, 6 janvier 2011, 670 pages

Résumé de l'éditeur :

En 2004, à la mort de sa femme, Ivan, écrivain frustré et responsable d'un misérable cabinet vétérinaire de La Havane, revient sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui promenait sur la plage deux lévriers barzoï.

Après quelques conversations, "l'homme qui aimait les chiens" lui fait des confidences sur Ramon Mercader, l'assassin de Trotski qu'il semble connaître intimement. Ivan reconstruit les trajectoires de Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski, et de Ramon Mercader, connu aussi comme Jacques Mornard, la façon dont ils sont devenus les acteurs de l'un des crimes les plus révélateurs du XXe siècle. À partir de l'exil de l'un et l'enfance de l'autre, de la Révolution russe à la guerre d'Espagne, il suit ces deux itinéraires jusqu'à leur rencontre dramatique à Mexico.

Ces deux histoires prennent tout leur sens lorsque Ivan y projette ses aventures privées et intellectuelles dans la Cuba contemporaine.

Mon avis :

Voilà trois histoires dans un seul roman.

L'histoire de Lev Davidovitch Trotski, d'abord, depuis son départ forcé d'URSS jusqu'à sa mort. Nous suivons le banni pas à pas et devinons sa peur d'un attentat contre sa vie. Car, même loin de Staline, il a très bien compris son ennemi et ses tactiques politiques.

Nous lisons, en alternance, la préparation de son futur assassin, depuis le moment où il a accepté sa mission. Jamais il ne doute du plan mis en place, toujours il obéit aux ordres et à sa mère avec qui il a une relation d'amour-haine.

Enfin, l'écrivain, cubain, nous raconte sa vie dans cette dernière île communiste et ses désillusions d'homme et d'auteur.

Près de 30 ans après la chute du mur de Berlin, nous lecteur, percevons les mensonges de l'Histoire, la folie de Staline et la future faillite du régime communiste.

Ce roman remet toute cette Histoire en perspective : l'idéologie communiste a bouleversé la vie de millions de personnes et pas seulement en Union soviétique.

Tous ont été manipulé par la propagande soviétique à un niveau ou a un autre, et des millions y ont laissé leur vie. Même l'assassin de Trotski, qui avait obéit à un ordre du Petit Père des Peuples, se verra emprisonné puis empoisonné à l'uranium à petites doses.

Pourtant, en refermant cette somme "romancée", je ne ressens pss de compassion pour les acteurs de ce drame comme le souhaiterai l'auteur. Plutôt un sentiment de beau gâchis.

L'image que je retiendrai :

Celle des barzoïs courant sur la plage.


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