La part du trading à haute fréquence gérée par des ordinateurs, sans conscience, est un des indicateurs de la décadence dans laquelle est entré le monde de la Finance. Son pouvoir quasi absolu sur toutes les autres composantes de notre société a amené la Finance à se considérer supérieur aux autres. Il faut reconnaître qu'elle a su se rendre indispensable.
Pour notre malheur et celui de nos dirigeants.
Alors, la mosaïque des révélations qui découlent maintenant de la crise commence à laisser transparaître un monde qui court à sa perte. Au lieu d'être un outils de pilotage, c'est devenu une structure qui s'auto-alimente. Comme en d'autres temps, cette composante « élitiste » de notre société ne perçoit ni sa déconnexion au monde réel, ni l'impact de cette déconnexion. Si l'histoire se répète, cela devrait aboutir à une révolution, meurtrière pour cette élite.
Or, les nombreuses manifestations d'indignés à travers le monde n'en sont-elles pas le signe annonciateur ? Certains de nos dirigeants semblent l'avoir compris. Peut-être que la Finance l'a perçu, et qu'elle cherche à engranger le maximum de profits avant d'être mise au pas.
En tout état de causes, il ne faut pas attendre d'amélioration de leurs comportement ... Au contraire !
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