J'ai récemment découvert grâce à un reportage passionnant diffusé par Arte l'étendue des pratiques industrielles "d'obsolescence programmée" :
On y apprend notamment qu'Epson installe dans ses imprimantes des puces qui comptent les copies... et font tomber la machine en panne après un nombre programmé d'impressions. L'utilisateur s'entend ensuite dire qu'il est moins cher d'acheter une nouvelle imprimante que de réparer l'ancienne.
On découvre aussi que nos déchets électroniques finissent dans des décharges au Nigéria, avec les conséquences écologiques qu'on imagine.
Quelques jours après avoir visionné le reportage, mon écran "Viewsonic" tombe en panne. Une rapide recherche internet m'apprend que la marque pratique aussi l'obsolescence programmée. Pour réparer l'écran, il suffit en fait de changer 5 condensateurs très courants et bon marché.
J'ai démonté mon écran et séparé la carte fautive. Je suis allé au marché de l'électronique à Yongsan. Je suis allé dans un stand de réparation (PC Bank - 2ème étage - stand numéro 229).
Coût des 5 condensateurs et de leur soudure sur la carte : 4 euros.
Mon écran marche de nouveau.
J'ai économisé 300 euros (coût d'un nouvel écran) et épargné le mien aux décharges nigérianes.
Dites non au "prêt à jeter" !