Roman - 450 pages
Editions Au diable vauvert - août 2011
Ema vit dans le monde parisien d'aujourd'hui, rythmé de soirées, de courses dans le métro, de boulot, d'aventures amoureuses, de réunions avec ses copines, les Morues. Il y a peu de temps, elles ont enterré leur amie suicidée Charlotte, journaliste qui enquêtait sur la politique de réduction des dépenses publiques qui allait conduire à la privatisation du Louvre et à un certain dossier De Vinci qui promet une gestion un peu corrompue. Ema ne croit pas au suicide. Elle se lance dans une petite enquête en même temps qu'elle se débat dans une vie amoureuse qui lui apparaît de plus en plus comme un fiasco, et qu'elle perd son boulot...Un roman contemporain plaisant à lire, mais pour lequel j'ai du mal à saisir l'engouement collectif qui s'est répandu sur les blogs de lecture. Des personnages que j'ai mis du temps à suivre et affectionner, et puis parmi les histoires croisées, l'intrigue autour de la mort de Charlotte aboutit à une issue un peu décevante, comme un soufflet qui retombe bien vite.
Extrait :"Juste ils avaient appris, ils avaient été conditionnés pour faire passer leur besoins en priorité. Pas elles. Elles n'osaient pas encore. Elles se traînaient des siècles de culpabilisation."
Et puis l'autre point regrettable, c'est la langue, certes familière et moderne pour coller à l'époque, mais parfois aussi un peu maladroite.Une lecture agréable, avec différents thèmes abordés, dont le féminisme actuel et les politiques de lobbying qui s'emparent du domaine public. Des sujets très intéressants par ailleurs.
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