Le salon Vacances 2012 se déroule dans la Halle 7 de Palexpo du 13 au 15 janvier. L’occasion de faire le point sur les craintes, les espoirs et les tendances avec les professionnels du secteur.
Le printemps arabe, la crise économique, les fluctuations des changes franc suisse/ euro et dollar… autant de sujets qui intéressent professionnels du tourisme et consommateurs. Comment se présente l’année touristique, tel était le thème d’un débat organisé pour la presse à l’hôtel Warwick de Genève par Faircom SA, organisateur du salon des vacances, voyages et loisirs qui réunira environ 180 exposants durant 3 jours (13 au 15 janvier) dans la Halle 7 de Palexpo.
Trois intervenants de marque: Serge Bacher, directeur des ventes Tourisme de Kuoni, Modestino Capolupo, directeur de Tourisme pour Tous (groupe Hotelplan) et Stéphane Jayet, représentant de la Fédération suisse des agences de voyages (FSAV) en Suisse romande.
Le printemps arabe et ses conséquences
«Concernant le printemps arabe et ses conséquences pour le tourisme, explique Modestino Capolupo, nous nous rendons compte qu’il ne faut pas tant convaincre les agents de voyages, qui ont pu se rendre sur place pour analyser la situation, que le client. C’est donc un travail de longue haleine qui repose d’abord sur le bouche à oreille.»
Serge Bacher va dans le même sens, ajoutant que le client doit avoir confiance dans les conseils des professionnels qui n’enverraient jamais quelqu’un en vacances dans des endroits à risque. Cela signifie que l’Egypte touristique subit de plein fouet les violences du Caire alors que la mer Rouge ne pose pas de problème. Le Maroc est une valeur sûre. La Tunisie est calme et n’attend que les visiteurs.
La Turquie et la croisière en profitent
Chacun note que d’autres destinations en profitent. «La Turquie tire d’autant plus son épingle du jeu Le rapport qualité-prix est exceptionnel, reconnaît Stéphane Jayet.
En ce qui concerne le tourisme lointain, l’arc asiatique reprend fort. Il en va de même pour les pays nordiques et l’Amérique du Sud qui devient bien plus qu’une niche. «L’effet dollar booste les Etats-Unis», poursuit Stéphane Jayet tandis que Serge Bacher n’oublie pas le très important développement de la croisière.
L’aéroport de Genève, clé du développement
S’il est encore trop tôt pour parler des tendances 2012 car les réservations commencent maintenant, les professionnels ne voient pas l’année d’un mauvais œil. S’il n’y a pas trop de visibilité, l’ambiance n’a rien de morose. En revanche, il est clair que le voyageur regarde le prix de très près. Mais il a envie de bouger, au bout du monde comme autour de chez lui.
«Pourquoi veut-il bouger? Sans doute parce que l’offre est responsable, que les conseils sont efficaces et que le touriste a envie de profiter de ses vacances, estime Stéphane Jayet. Mais nous devons y ajouter un élément essentiel : l’offre permise au départ de Genève. Les gens veulent partir directement du point A au point B. Et l’aéroport de Genève lui propose un très large éventail de destinations non stop.»
Légende photo
De gauche à droite, Alain Bossu (animateur du débat), Modestino Capolupo (Tourisme pour Tous), Isabelle Graf (cheffe du projet Vacances 2012), Serge Bacher (Kuoni) et Stéphane Jayet (FSAV).