Malgré la distance géographique, ces deux pays anti-américains ont forgé des liens d’amitiés ces dernières années grâce aux réunions de l’OPEC, bien que l’Iran et le Venezuela ont plus recherché à provoquer l’opinion internationale qu’à fonder une vraie dynamique de coopération. Lors de sa tournée en Amérique latine qui le conduira dans 5 pays du continent, Ahmadinejad cherche à sortir de son isolement diplomatique que le condamne les pays occidentaux, très inquiets des projets nucléaires iraniens.
Alors que Chavez s’empressait d’embrasser son homologue iranien devant les caméras de télévision, le président vénézuélien s’est laissé aller à de nouvelles provocations : « la folie de l’impérialisme américain s’acharne sur mon ami Ahmadinejad comme nous en l’avons pas vu depuis des années. Regarder cette colline près du palais. Une bombe atomique va en sortir, » ajouta, mort de rire et sûr de son effet, Hugo Chavez qui ajouta : « maintenant, avec mon ami iranien, on va s’occuper de Washington et leur balancer nos missiles avec nos canons. On va bien rire !»
Le président américain, Barack Obama, s’est dit consterné par la réception d’Ahmadinejad par le Venezuela. Il craint que cette visite n’amoindrisse les efforts du front diplomatique international pour isoler économiquement l’Iran.
Ricardo Bellone