Demain, les trois consortiums menés par Electricité de France, GDF Suez et Iberdrola remettront leurs propositions concernant l’appel d’offres visant à installer des centaines d’éoliennes en mer.
Cet appel d’offres, ouvert l’an dernier, représente un investissement total de 10 milliards d’euros afin d’ériger 500 à 600 éoliennes de plus de 200 mètres de haut au large des côtes de la Manche et de l’Atlantique. Ces parcs pourront produire jusqu’à 3 gigawatts d’électricité, l’équivalent de 3 réacteurs nucléaires ou de 1,75% de la consommation française.
Cinq sites ont été sélectionnés. Hormis le Tréport, en Seine-Maritime, où un consortium mené par GDF Suez sera a priori le seul candidat, deux à trois groupements devraient se disputer chacune des zones en jeu.
Le consortium composé EDF, Alstomet le danois Dong Energy sera candidat à tous les champs éoliens, sauf celui du Tréport, selon le journal.
Le groupement formé par GDF Suez, Vinci et l’allemand E.ON sera présent sur trois parcs normands (Fécamp, Le Tréport et Courseulles-sur-Mer) avec les turbines d’Areva, et sur celui de Saint-Brieuc avec celles de Siemens (SI).
L’électricien espagnol Iberdrola, associé à Eole-RES, Neoen Marine, Technip et Areva, postule sur les zones de Saint-Nazaire et Saint-Brieuc.
Cet appel d’offres constitue la première tranche d’un plan visant à installer au total environ 1.200 éoliennes au large des côtes françaises d’ici 2020 (soit environ 6 gigawatts), suivant l’objectif fixé lors du Grenelle de l’environnement de porter à 23% la part des énergies renouvelables dans la consommation d’électricité nationale à la fin de la décennie.
Selon la ministre de l’Environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet, le gouvernement attend une retombée de 10 000 emplois.