genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2011
durée: 1h20
l'histoire: David, soldat de retour d'Irak, décide de partir à la montagne pour tenter d'oublier la guerre. Il rencontre la belle jeune femme qui lui évoque une légende locale sur l'existence d'un camp nazi encore en activité. Bientôt, David et la jeune femme sont pris en chasse par deux hommes.
la critique d'Alice In Oliver:
Pas grand chose de nouveau dans ce film d'horreur qui n'est pas sorti dans les salles, j'ai nommé Shadow, réalisé par Federico Zampaglione en 2011.
En vérité, Shadow ne fait que surfer sur la grande tendance horrifique du moment, à savoir les films de tortures.
Les 20 premières minutes cherchent à brouiller les pistes en proposant un survival avec tous les éléments classiques du genre.
David, un soldat américain revenu d'Irak, décide de partir à la montagne. Il rencontre une belle jeune femme dans un bar.
Les deux tourtereaux ne tardent pas à sympathiser mais sont embêtés par deux hommes, qui les prennent rapidement en chasse.
Toutefois, une terrible épreuve attend ces différents protagonistes.
Un autre psychopathe rôde dans les bois et parvient à kidnapper David, la jeune femme et leurs deux poursuivants.
Vous l'avez donc compris: le scénario est de facture classique. Si la mise en scène est plutôt soignée, Shadow ne dégage qu'un ennui poli.
La partie la plus intéressante se déroule évidemment dans le repère du tueur. A partir de là, Federico Zampaglione insiste sur le mystère qui entoure ce meurtrier, qui semble se déplacer tel un reptile.
C'est d'ailleurs la meilleure idée du film. Dommage qu'elle ne soit pas davantage exploitée. Hélas, la révélation finale de Shadow est tellement grotesque qu'elle plombe l'ensemble du long-métrage.
Et dire que ce film faisait partie des favoris du magazine Mad Movies... C'est assez incompréhensible ! Pas un navet mais un film sans intérêt.
En un sens, c'est encore pire que la médiocrité.
Note: 06.5/20