haro sur les écolos (5/27)

Publié le 10 janvier 2012 par Dubruel

 cauchemar d’un pet-de-loup

Une nuit, j’eus fait ce rêve révélateur

Inconsciemment provocateur :

Le gouvernement venait de décider,

Par souci d’économie,

De trucider

Soixante millions d’administrés.

Je vais vous le narrer

Pour vous faire marrer !

Le gouvernement avait déjà lancé

Quelques ballons d’essai.

Il avait dispersé

Des ours dans nos montagnes,

Des loups dans nos campagnes.

Des résultats, oui ; mais pas assez.

Les français résistaient.

Alors, cette nuit-là, il lui sied

De supprimer le peuple français, trop casse-pied,

D’en finir avec les déficits abyssins,

Les mouvements de grève vains,

L’opposition systématique,

Le chômage endémique,

Les hordes d’immigrés miséreux,

Et toutes gênantes banlieues.

Les ministres veulent vivre en paix,

N’avoir plus personne pour les embêter,

Et se partager tous les sous

Du même coup.

« Intensifions les importations  

Des loups et des ours.

Dispersons-les tous les jours

Sans alimentation,

Par milliers.

Quel pied !

Nous avons d’ailleurs  tout prévu :

Le fameux

Fumeux

CODE DE L’ENVIRONNEMENT (1)

Dresse la liste très bien conçue,

Des espèces protégées.

Il interdit le moindre comportement déviant

Si par hasard un débile avait la velléité.

De s’opposer à notre volonté.»

Et les ministres de papoter entre eux :

« Qui osera jeter dans une fosse aux lions

Ces sales gosses, ces imbéciles heureux ?

Ha ! Ce spectacle, que nous l’aimerions ! »

Et le Secrétaire d’Etat aux Sports

Ajouta en riant très fort :

« Feu

Daniel, y est déjà bien passé,

Pourquoi pas eux ?»

Le ministre des Cultes, plus compassé,

Rappelle

Ce propos d’Ezéquiel :

« Mon troupeau est mis au pillage,

Il devient la proie des bêtes sauvages. »

La Secrétaire d’État aux Universités,

Altier, a ajouté :

« Même Jean de la Pretentaine, pas fou,

A écrit une fable

Ineffable :

L’ours et le loup.

Je la connais par cœur.

Je vous la réciterai tout à l’heure. »

Voulant mettre son grain de sel,

Le Ministre de l’Environnement,

Sortant de sa torpeur,

Eut cette brillante étincelle :

« Sauf erreur,

Vous oubliez la bête du Gévaudan. » !

Le code de l’environnement prévoit à l’article 411-1 des peines d’emprisonnement pour tout individu qui transporterait un animal protégé : rapaces, lynx, ours et loups.

Ce code interdit l’achat de telles espèces (Mais, si ce sont les ministres qui achètent,… on ne va pas chercher la petite bête ! !)

Le code interdit aussi « les cris, les  bruits » …susceptibles de perturber ces adorables quadrupèdes !