Régine Deforges continue son combat sur la liberté d’expression avec son nouvel ouvrage Toutes les femmes s’appellent Marie qui vient de paraitre chez Hugo & Cie.
Dans ce roman assez court, l’auteur pose une question simple mais qui dérange : Jusqu’où pourrait aller une mère par amour pour son enfant handicapé ?
Mari est une jeune mère veuve, qui doit donc s’occuper seule de son fils handicapé Emmanuel. Ils se vouent chacun un très grand amour, trop grand même, car lorsque va arriver la sexualité naissante de cet adolescent, leur relation va se transformer dangereusement.
L’auteure met ici en avant la difficulté pour une personne handicapée d’avoir une vie sexuelle « normale », car le recours aux assistants sexuels est interdit en France et est considéré comme du proxénétisme.
Toutes les femmes s’appellent Marie de Régine Deforges, éditions Hugo & Cie, 125 pages, 12€.