Pretty Little Liars // Saison 2. Episode 15. A Hot Piece of 'A'.
Je n’attendais plus vraiment grand chose de ce bon gros guilty pleasure qui était devenu tout simplement un gros nougat bien mou. Je ne compte même plus le nombre d’épisodes qui n’a ennuyé depuis la seconde partie de la première saison. L’épisode de la semaine dernière nous proposait en quelque sorte un retour aux sources, énergique et vivant de la série. Un retour à la recherche de A, certainement la chose la plus intéressante qu’il y a dans cette série contrairement à ces insipides histoires d’amour très mal écrites. Le cliffangher de l’épisode précédent laissait donc tous les téléspectateurs dans le doute : que peut bien renfermer le téléphone de A que les quatre amies détiennent maintenant. Forcément, et il fallait s’y attendre tout est à porter de main des jeunes filles. La première chose c’est que Caleb est un propos du hackage de téléphone. Il va te faire ça en deux temps trois mouvement va y que je t’embrouille. Sérieusement ? Bon, ok, il fallait que ça avance vite et que l’on est un rythme soutenu avec tous les personnages mais vraiment, bonjour la grosse incohérence (et ce n’est pas la seule de l’épisode).
Justement, les épisodes les plus rythmés de Pretty Little Liars sont souvent les plus incohérents de tous. Allez savoir pourquoi… Mais il livre du bon suspens, avec de la musique dégueulasse comme toujours mais c’est si bien tenu jusqu’au bout. En effet, cette fois Emily qui doit faire un peu plus de Community Service (pour s’être bagarrée avec Spencer) se retrouve à l’aide téléphonique du coin (ça me rappelle un épisode de Smallville tient… d’ailleurs, la trame entière de l’épisode est presque la même puisque l’ami de Hannah, Lucas semble vouloir noyer la petite, et dans Smallville c’était Ian Somerhalder – pas la même classe quoi – qui courrait après Lana. Cet épisode je m’en souviens comme si c’était hier). Bon, alors l’affaire d’Emily est assez bien traité avec les grosses ficelles du genre (la transcription d’un appel qui va tout de suite nous mettre sur la piste, c’est aussi facile qu’un épisode des Sorciers de Waverly Place dites moi) mais bon, ça se tient du début à la fin. Notamment sur la fin avec toute la tension autour de ce pauvre petit Lucas, assommé par Hannah et une rame, comme ça. Le pauvre…
Ce que je regrette c’est que Lucas a bien caché son jeu et que tout éclate dans cet épisode. Cela aurait pu être intéressant si cela avait été fait petit à petit. Bon, en même temps, l’an dernier la première partie de la seconde saison n’avait pas vraiment réussi à donner un rôle intéressant à ce personnage dans l’intrigue même de la série. Du coup… ca sent le coup précipité pour vite le faire sortir de la série quelques temps et respirer. Par ailleurs, entre Jenna et son petit ami de flic, ça sent le roussi. Les scènes sont assez rigolotes et permettent de se poser des questions. Plus ou moins intéressantes. Disons que l’on navigue parfaitement dans le climat des purges pour adolescents en Direct to DVD où le petit ami énervé vient toquer à la porte de sa petite amie pour lui réclamer son dû. Personne n’est dupe du dû dont je parle. Surtout quand on est sur la chaîne la plus mormone des Etats-Unis : Ms ABC Family. Ensuite il y a Aria et son histoire avec Ezra. Je dois avouer que l’épisode précédent ne me donnait aucune confiance en cette intrigue et pourtant… c’était excellent. Je dirais même que dans cet épisode cela supplante largement l’intrigue sur A. Comme si les scénaristes avaient sués sur Ezra et Aria, et que le reste… D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que l’anniversaire de Caleb passe littéralement sous silence.
Pretty Little Liars arrive donc à nous intéresser à l’affaire Ezra / Aria sans problème et je dirais même que j’en veux encore plus. C’est vrai quoi, Holly Marie Combs que j’adore n’avait jamais été aussi présente dans la série que maintenant. Alors je ne peux qu’être heureux comme tout. Et puis l’histoire, bien que teintée aux grosses ficelles, reste intéressante. Au final, nous voici devant un épisode bien sympathique de Pretty Little Liars. Sans rien révolutionner dans la série il nous apporte quelques éléments de réponse, sans compter sur la réponse d’une tension permanente. Ce n’est pas la série du siècle certes, mais c’est du bon guilty pleasure qu’elle tente de nous livrer, comme à l’époque de la première partie de la saison 1 où le rythme était tellement soutenu qu’il en devenait insoutenable par moment (sauf pour les cliffanghers qui n’ont pas changés d’un poil dans le genre ridicule et bête : ici c’est une chaussure, celle de Lucas, cool. J’ai hâte de voir le stylo Bic révélant tous les secrets sur A… Non, je déconne).
Note : 6.5/10. En bref, ce que la série sait faire de mieux. C’est bon, efficace. Pas tout est bon, mais voilà, c’est divertissant et pas ennuyeux.