Nicolas Sarkozy plus fort que Free Mobile !

Publié le 10 janvier 2012 par Bravepatrie

En ces temps de disette électorale, l’image de milliers de citoyens acquis à la cause de Free Mobile avant même l’apparition d’une offre commerciale concrète n’a pas pu laisser indifférent Nicolas Sarkozy.

Nul doute que l’homme qui inventa naguère le « travailler plus pour gagner plus » entre deux parties de boules sur le yacht d’un ami se plait à imaginer ce que serait la politique si les électeurs étaient aussi abrutis passionnés que les consommateurs.

Au moment où nous écrivons ces lignes la recherche des termes « offre free mobile » sur le moteur propre google retourne 99 000 occurrences (soit à peine 5 fois moins que le futur nombre de membres de l’UMP promis en 2012 par l’ex rassureur militant Xavier Bertrand). Etonnament "Nadine Morano a de la classe" ne donne aucun résultat alors que « bonnasse à gros seins » fait nettement moins bien que « Intouchables » avec 302 000 entrées.

On peut certes arguer que le moteur de recherche a besoin d’être « tuné » il n’en reste pas moins que la force de frappe marketing de Free Mobile fait des envieux. A l’UMP on se plait à rêver de centaines de fans « likant » les propositions de JF Copé sur la TVA sociale et poussant encore plus loin les propositions du parti présidentiel : défiscalisation des Rolex, SMIC à 850 euros, marquage par puce RFID des chômeurs …

Le miracle « free mobile » est le fruit du marketing. Le marketing c’est un peu le petit revolver de la culture de l’Entreprise et l’Entreprise à l’UMP on connaît. S’inspirant de la stratégie de rupture des codes mise en place par Free, le parti de la majorité a élaboré à son tour un plan destiné à faire du « buzz ».

Ainsi dès samedi, à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Jeanne d’Arc, l’Elysée le Figaro diffuse l’image mystérieuse suivante :

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Le Président délivrant son message.

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Le Président délivrant son message.

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Guérilla marketing

Le Président délivrant son message.

Sous l’apparence anodine et bienveillante d’un président protecteur saluant une amie allemande [1] dans l’assemblée cette image révèle en vérité le rôle majeur que va jouer un personnage de premier plan dans la campagne présidentielle.

Qu’observons-nous sur cette image ?

En haut à gauche, on compte 5 drapeaux français. « Un français valant 1000 bougnoules » d’après le philosophe-général Bigeard : 5 x 1000 représente ici le minimum vital à partir duquel un citoyen peut espérer sortir de la gangue de minable pour devenir un élu qui compte d’après J.F Copé.

Le deuxième indice est situé juste au dessus de la main présidentielle : on y découvre un fier destrier sur lequel caracole Jeanne d’Arc. Délicat hommage à la pucelle, le cheval est représenté sans ses attributs masculins. Loin de vouloir représenter une France sans couilles (le président est ami avec un Bigard et David Douillet), cette absence peut être une indication sur le sexe du personnage mystère que l’on distingue en bas à droite (forcément) sous une lanterne (autre indice).

Par ailleurs, en analysant le cliché sous l’angle de la stéganographie, technique consistant à dissimuler un message dans un autre message, on découvre de manière assez simple en appliquant un cryptage fockin bastard blue bytes inversé le message suivant :

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Dans cette innocente image se cache le message "Ze rocket is on ze launchpad"

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Mystère de la stéganographie

Dans cette innocente image se cache le message "Ze rocket is on ze launchpad"

Dernier indice : à gauche et à droite de la noble tête présidentielle on peut lire les mots « tel » et « ville ». « Tel » est une abréviation courante pour « téléphone » quant au mot « ville » il peut désigner un lieu d’habitation, un chez soi, sa « maison ». Nous avons donc la séquence « téléphone maison ».

Dès lors il semble évident que le personnage situé à la droite du président n’est pas un minable (indice de valeur supérieur à 5000), est une femme, née « pucelle » chevauchant un cheval sans couilles à la lumière de la lanterne présidentielle. Sur le message dissimulé dans l’image il ne faut pas lire "rocket" mais "roquette", la femelle du roquet. Nous avons donc bien affaire à une femme, petite de surcroit et assez agressive. Cette femme est aussi « téléphone maison ». Ou plus précisément « E.T. téléphone maison » : c’est une extraterrestre de la vie politique française.

Le message est désormais clair : le personnage mystère inspiré par l’offre Free Mobile (pas chère, petite et agressive) ne peut être que Nadine Morano. Qui d’autre qu’elle incarne mieux le sarkozysme ? A elle seule, Nadine Morano est un vibrant message d’espoir pour la France car elle montre qu’on peut réussir à la seule force de sa volonté malgré une incompétence crasse et une remarquable inculture qu’on ne rencontre même pas chez les agents immobiliers.

Notes

[1] les allemands n’aiment pas trop les anglais aussi