Parallèle très intéressant entre cet artiste japonais traumatisé par Hirochima et qui vient travailler en France dans les années 60 avec la collection personnelle d’Antoine de Galbert sur les corps mutants.
On retient un artiste violent (y compris contre lui même), délirant et visionnaire qui va truffer son œuvre de chrysalides et/ou de phallus, de cages et de cocons,de plantes artificielles où la question du devenir (via la décomposition) et de l’enfermement est récurrente.
Pour y faire écho, la collection privée associe une sélection remarquable d’oeuvres d’époque et de media différents, avec notamment la vidéo –performancefrappante de Patty Chang (« Melons ») ou encore la terrible série de photographies de Guillaume Herbot sur les survivants d’Hiroschima : la boucle est bouclée.
La Maison Rouge
10 bd de la bastille
75012 Paris