Alors que je conversai avec Stéphane (notre chat de l’époque) à propos de son éventuelle réincarnation en futur en chat de race, je fus tout d’abord averti
d’une voix caverneuse faisant écho tout autour de mon âme m’avertissant d’un départ imminent ; puis quelques secondes après me sentis aspiré, attiré irrésistiblement en direction de
l’hôpital où mon corps veillait depuis maintenant de longs mois. Des sensations étranges envahirent mon âme. Je repris peu à peu goût à certaines odeurs terriennes comme la cuisine qu’était
en train de préparer les cuisiniers de l’hôpital et pour le cou
- Il est l’heure Evan...il est l'heure... Entendis-je résonner autour de moi.
Je fus partagé entre le fait d’être heureux de revoir ma famille et la tristesse de devoir partir de chez moi, car là, je me sentais chez moi maintenant. Je revis instantanément quelques moments de bonheur ; des images douces défilèrent doucement : la mairie, mon quartier, la place de l’église où quelques automobiles venaient s’y garer non pas pour la messe ou une quelconque confession mais pour accéder plus facilement à la boulangerie d’en face.