L'exposition "Cellar Door"(14 février-27 avril 2008) au Palais de Tokyo, se revendique comme "un organisme généré par une partition distandue dans l'espace et le temps". Tiens ca me rappelle d'autres mécanismes, plus financiers ceux-la ;o) L'artiste, Loris Gréaud, déclare vouloir réaliser via un studio de production pluridiscliplinaire, des projets utopiques. Et pour un projet u-topique, d'obtenir les 4000 M2 du Palais de Tokyo, on se dit que l'artiste a de l'humour et raison de rêver. Et nous aussi , on attend avec les yeux qui brillent.
Et puis, reconnaissons lui cet immense talent, réussir à 29 ans à convaincre tous ces adultes pluridisciplinaires pour avoir ce budget pharaonique à l'origine pour fabriquer des nuages.... Finalement cela s'est révélé trop compliqué;o) alors ce sont des architectures courant d'air (en lumière), des vidéos invisibles (puisque la vidéo ne se met en marche quand la salle est vide) des bonbons au goût d'illusion ( sans saveur mais quand même vendus 2 € le sachet, tout se paye). Et se surprend on à songer, pourquoi pas des actions de la Société Générale ?
Notre époque toujours à la recherche de la nouvelle star, s'est donc trouvée un nouveau Jérôme Kerviel de l'art contemporain ... Le premier tome avait bien marché dans les média.
Jeune, malin, rompu aux subtils mécanismes de la l'art contemporain, pour mieux le flibuster par la suite ... mais Ces Robin des Bois des temps modernes n'ont que du vent à redistribuer à leurs actionnaires ou visiteurs. Certes avec beaucoup de charme et de talent . A moins que cela ne soit du rêve ? Evidemment comment un Marc Olivier Wahler, un Yvon Lambert ou un Mr Bouton, tels les savants fous dans leur caves, pourraient il débrancher la machine qu'ils ont eux même huilée, encensée ?
Trop d'intérets en jeu ? Avant pour faire rêver, poil à gratter, ou scandaliser; ca coutait moins cher. L'avantage c'était le droit à l'erreur et son corollaire le droit de recommencer mais parions que vu le succès médiatique et le nombre de visiteurs le spectacle recommencera !