salarié. Si vous (les pouvoirs publics) ne nous tirez pas d'affaire, si vous
ne nous donnez pas satisfaction (en général des exonérations, des primes, des
effacements de dettes) nous mettons la clé de l'entreprise sous la porte et
par ricochet des dizaines de familles à la rue.
A présent se greffe la menace de délocalisation (autre je me casse). Vous
nous cherchez des poux, vous voudriez installer une taxe Tobin sur les
transactions financières, augmenter l'impôt, faites-le et nous déménageons
à l'étranger notre outil de production. Bonjour le chômage.
Moi qui croyais que nous étions en guerre. Guerre économique, mais guerre.
En temps de guerre le déserteur, qui plus est celui qui passe à l'ennemi, est
fusillé. N'existe-t-il pas des possibilités de fusiller les patrons
déserteurs ou s'y préparant? Ou de représailles, au moins. Comme la
confiscation des biens privés. Y compris de la descendance. Après tout, ces
gens là acceptent bien l'héritage comme les rois la dynastie.
Le Forban