Le dimanche 23 octobre 2011, le monde de la moto était en deuil. En effet, Marco Simoncelli a trouvé la mort ce jour-là dans un accident tragique au MotoGP en Malaisie. Celui que l’on surnommait « Super Sic » a été percuté par Colin Edwards et Valentino Rossi, son ami, alors qu’il occupait la quatrième position de la course. Un choc si violent que Marco Simoncelli a alors perdu son casque dans la chute. Jeune pilote talentueux, connu pour sa fougue et sa coupe de cheveux hors norme, il était promis à une carrière brillante. De très nombreux hommages lui sont rendus partout dans le monde, des gens venus de toutes parts accourent à son enterrement, mais en France, sa mort passe comme inaperçue. Il n’y a aucune couverture de l’événement, pourtant tragique, d’autant plus quand on sait toute la joie et la bonne humeur qu’il apportait sur le paddock.
On en vient donc à se demander pourquoi il ne lui a pas été rendu l’hommage qu’il méritait? Selon moi, cela vient de l’image négative que l’on se fait des motards. Dans un premier temps, il convient de ne pas confondre un motard, ayant reçu une formation de qualité lors de l’obtention de son permis et un automobiliste qui décide de s’acheter un scooter (125 cm3) et qui n’est donc pas au courant des dangers et limites de son deux-roues. Cela dit, on assimile communément les motards à des chauffards, et selon les dires toujours, ils sont fréquemment eux-mêmes responsables de leurs accidents. Or les deux-roues comptent souvent parmi les victimes des automobilistes accaparés par une conversation téléphonique, ces derniers ayant une attention considérablement diminuée. Ainsi, les mesures répressives du 11 mai dernier peuvent sembler inadaptées. Implanter 1000 radars de plus, supprimer les panneaux annonciateurs des radars fixes… autant de mesures qui ne réduiront pas ou peu le nombre de morts sur nos routes mais qui gonfleront bien les caisses de l’état.
R.I.P. Marco.
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