Plus Internet prend de l’ampleur, plus on s’y intéresse et on veut lui mettre des barrières : Hadopi, ACTA et la dernière loi en date qui fait beaucoup de bruits ces derniers temps, elle est américaine, il s’agit de SOPA (Stop Online Privacy Act), qui est censée protéger les artistes et les créateurs sur Internet. Le problème c’est qu’au moindre petit écart, un site se verrait contraint d’être bloqué par son FAI mais il serait également blacklisté des moteurs de recherches ou interdit d’utiliser des services comme Paypal. Tiens, exactement la manière utilisée pour essayer de couper court aux révélations de WikiLeaks l’année passée, lors des diffusions de câbles diplomatiques, le tout de manière extrémiste bien entendu. Alors une loi oui, mais notre liberté d’expression dans tout ça ? Parce que je vois déjà de là les moteurs de recherche s’appauvrir et le Web devenir un endroit où il ne fait plus bon vivre en toute liberté.
C’est dans des moments comme ça que les géants du Web (Facebook, Google, Yahoo, Wikipédia, Twitter…) s’unissent et s’y opposent, car ils se verraient dans l’obligation d’imposer une restriction beaucoup trop importante. De ce fait, certains parlent de se mettre « hors service » pendant quelque temps afin d’alerter une majorité d’Internautes, une manière peut être de nous montrer à quoi pourrait ressembler le Web de demain. Une bonne idée pour faire parler certes, mais à quel prix ? Est-ce vraiment réalisable lorsqu’on réfléchit au chiffre d’affaires que ces sites pourraient perdre ? Quoi qu’il en soit nous verrons ça d’ici quelques jours… Affaire à suivre le 23 janvier.