Les scientifiques ont procèdé ainsi. Ils ont d’abord envoyé un rayon de lumière verte dans une lentille qui le divise en deux. L’équipe dirigée par Moti Friedman, a alors observé que les lumières bleues et rouges ne se déplaçaient plus à la même vitesse. Pendant ce décalage infime de 50 picosecondes, les chercheurs ont intercalé une décharge laser. C’est ce même laser qui est invisible pendant quelques picosecondes.
« Nos résultats représentent un pas significatif vers la réalisation d’une cape spatio-temporelle complète », estime Moti Fridman. Les chercheurs vont maintenant s’atteler à créer une faille temporelle plus large permettant de dissimuler un évènement d’ampleur plus importante.