« Racailles », « minables » et « pov’cons », la carte de France de l’UMP

Publié le 09 janvier 2012 par Variae

Alors que le sarkobashing est à la mode, toutes les attaques les plus basses sont tentées contre notre président. Parmi celles-ci, il y en a une qui m’indigne tout spécialement : celle selon laquelle le sarkozysme serait une non-pensée, un culte de la gesticulation, ne visant qu’à servir les copains et à faire diversion sur les turpitudes honteuses des proches du pouvoir. Il n’y a rien de plus faux : le sarkozysme est au contraire une véritable vision du monde, puissante et féconde, sans équivalent dans le monde politique français. Pour fermer le bec aux critiques gauchistes, Variae vous propose ce jour de découvrir le volet sociologique de cette pensée, et notamment la catégorisation originale qu’elle propose de la société française.

Une catégorie structurante : les « minables »

Le « minable » est un membre de la classe de base de la société française, qui regroupe environ 94% de la population. Cette appellation sous forme de clin d’œil ne doit pas être prise pour une forme de mépris : elle désigne simplement ces Français médiocres qui estiment que 5000 euros est un beau revenu mensuel. Ils dévoilent ainsi leur petitesse, leur manque d’ambition, et leur inaptitude à participer à la dynamique de la France d’après. Ils doivent donc concentrer tout le poids de l’effort fiscal, pour laisser les mains libres aux 6% récents qui tirent littéralement notre pays et font qu’il ressemble quand même à quelque chose.

Le petit peuple des mers et des champs : les « descends un peu si t’es un homme » et les « pov’ cons »

Les besoins des minables ont beau être modestes, il leur faut malgré tout se sustenter. C’est le rôle des « descends un peu si t’es un homme » (les DUPSTEUH, pour simplifier), spécialistes du poisson, et des « pov’ cons », spécialistes du foin et des bêtes qui le mangent.

Comme ils n’ont pas un gros cerveau, ils ne sont jamais contents et parlent très mal au président quand il vient leur rendre visite, au bord de mer ou au salon de l’agriculture. Mais il les aime bien quand même, il est large d’esprit, le président.

Les inutiles : les « cancéreux de l’assistanat » [(c) Laurent Wauquiez]

Des « minables » au ² : non seulement ils se contentent de 5000 euros, mais pire encore, ils entendent les gagner sans rien faire, sur le dos de l’Etat et donc des pas minables. Il existe un traitement encore plus efficace que les rayons pour ce cancer particulier : le travail forcé gratuit.

Les méchants dangereux : les « racailles »

Les « racailles » sont une catégorie à part de minables : ils travaillent encore moins qu’eux, mais veulent plus de 5000 euros par mois, pour le dépenser en drogue et en survêtements trop larges ! Alors ils attaquent les petites grand-mères, les commissariats, et même parfois qu’ils s’entretuent et qu’on ne les voit pas quand il fait noir, comme ils n’ont pas la peau très blanche. Pour les combattre : quand ils sont petits, cours de morale et port de l’uniforme scolaire ; quand ils sont grands, nettoyeur allemand à haute pression. Remarque : parfois la racaille s’assagit, mais ça ne vaut guère mieux : elle se laisse pousser la barbe et prend plusieurs femmes (on dit alors un « polygame »).

Les agents provocateurs : les « cloportes » et les « résidus »

Les « cloportes » et les « résidus » – ou, comme ils se font appeler, les « militants de gauche » – sont des « minables », « racailles » et autres « pov’ cons » qui non contents de ne servir à rien dans la France d’Après, font tout pour entraver sa bonne marche et perturber les réformes présidentielles. Note : regarder ce qui se fait en Hongrie pour réduire leur capacité de nuire.

Face à un tel pays, on comprend mieux, finalement, pourquoi le président hésite à se représenter comme candidat.

BONUS SPECIAL VARIAE : LA CARTE DE FRANCE DE NICOLAS SARKOZY
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