Grasset, 4 mai 2011, 440 pages
Résumé de l'éditeur :
Ancien alcoolique reconverti en gourou pour milliardaires dépressifs dans une clinique très privée, Mark Mellery reçoit un jour une lettre anonyme, lui demandant de se prêter à un petit jeu d'esprit à première vue inoffensif...
Mais l'énigme ne tarde pas à prendre une tournure sanglante et terrifiante.
Appelé à résoudre une enquête en apparence insoluble, semée d'embûches et d'indices trop flagrants pour être honnêtes, le légendaire inspecteur David Gurney, jeune retraité du NYPD bientôt rattrapé par les démons de l'investigation, se lance aux trousses d'un meurtrier aussi inventif que machiavélique — pour qui le décompte macabre ne fait que commence.
Mon avis :
Il ne faut pas oublier la femme de Gurney, très présente dans le roman, et jamais d'accord avec son mari, ce qui contribue à faire monter la pression sur l'inspecteur en retraite.
Le résumé de l'éditeur n'est que le début de l'histoire, car après, tout se complique, et j'adore ça.
Le coupable est vraiment retors dans la préparation de ses scénarios, dans le choix de ses victimes et dans sa façon d'opérer : un régal.
Cependant - on ne se refait pas, il y a souvent des bémols, ce qui ne gâche souvent rien à mon plaisir de lecture - les réunions du QG de campagne sont trop longues, trop déliées, trop redondantes par rapport à ce que l'on sait déjà, à ce que l'on vient de lire.
Ceci dit, j'ai passé un excellent moment de lecture malgré une fin sans réel rebondissement.
L'image que je retiendrai :
Celle de l'hiver sur les Katskills, arrivant dès la fin d'un automne fort court.
Merci à ma libraire préférée pour ce prêt d'un polar que je n'aurai sans doute pas lu et qui s'est avéré passionnant.