Ce n’est pas sa qualité de parlementaire jouissant d’une immunité levable qui doit faire oublier que dans l’affaire Hildebrand-BNS, les motivations de Blocher étaient tout sauf patriotiques: décrédibiliser et faire tomber son ennemi juré (on se demande d’ailleurs pourquoi) avec armes et bagages ont visiblement caractérisé son action dans ce sens.
Il joue depuis lors les puceaux irrités.
Il serait juste que la justice lui demande aussi des comptes. Paolo Bernasconi, qui n’est pas réputé pour être d’extrême gauche, pense aussi qu’il y a matière à remuer la justice au pénal.