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Pays-Bas, La HAYE- Le procès de Gbagbo n’aura peut-être pas lieu avant 2016 !
Le procès de Gbagbo n’aura peut-être pas lieu avant 2016. Transféré à la Haye, le 29 Novembre 2011, Gbagbo est devant la Cour Pénale Internationale(CPI) pour répondre en tant que président de la république de côte d’ivoire, des exactions commises sur la population « sous son autorité ». La crise postélectorale a quand même causé la mort d’au moins 3.000 personnes et fait des dizaines de milliers de réfugiés : Les camps de réfugiés ivoiriens dans les pays limitrophes, Ghana, Libéria, sierra Leone, guinée, Togo, Benin , en majorité des populations du Sud de la côte d’ivoire , fuyant la barbarie des soldats de Ouattara et de SORO (actuels président et premier ministre) ont grossi et rappellent vraisemblablement l’exode du peuple Biafra vers la côte d’ivoire entre 1967-1970. Le procureur tient son coupable « idéal », en la personne de Gbagbo. Il connait les complices mais tarde à les convoquer compte tenu de leur responsabilité, leur immunité diplomatique ou parlementaire : Dramane Ouattara et de Guillaume Soro. Il a discrètement rencontré le premier à Paris, quelques heures avant le transfert de Gbagbo qui avait déclaré à son arrivée aux Pays-Bas : « J’ai été arrêté le 11 Avril dernier dans le bombardement de ma résidence de chef d’état. C’est la France qui a finit le travail ». Gbagbo nous dira peut-être un jour qui avait commencé le travail. Le fait de mettre en cause la France peut-il changer quelque chose ? Bref la défense Gbagbo sait que la CPI n’a pas la compétence pour juger les états, c’est le domaine de la cour internationale de justice … Mais ce n’est pas la première fois que la France soit citée dans les dossiers ivoiriens et il va falloir que le procureur donne du temps à Gbagbo pour que ce dernier lève le voile sur les secrets d’état, ouvre afin sa bouche pour ceux qui n’ont point de bouche, explique le rôle de la France dans le conflit ivoirien, ses relations compliquées avec les gouvernements français de 2002 à 2011, parle à de millions de gens qui ont pris fait et cause pour lui, avant de partir. A la CPI, des procédures d’enquêtes sont ouvertes dans des pays africains avant le cas de la côte d’ivoire, notamment en Ouganda, RDC, Kenya, Centrafrique, Darfour( Soudan), Libye. Des gens attendent donc quelques fois plusieurs années avant d’être jugés. Le procès pour la côte d’ivoire attendra avant que toutes les conditions soient réunies : les enquêtes peuvent être longues. Selon une source diplomatique, le procureur de la CPI est bien embarrassé par le dossier ivoirien. Il aura du mal à organiser un procès sans Ouattara et Soro, les protagonistes de la guerre civile et en raison des zones d’ombre qui subsistent sur des éléments matériels du dossier. Il ne pourra pas citer à comparaître ces deux personnes avant 2016, dans l’exercice de leur mandat. Ce procès sera peut-être celui de tous les dangers en raison de son caractère sociopolitique tendu, mis à jour à chaque instant depuis 2002, date de la création de la cour pénale internationale et du début des troubles en côte d’ivoire. Au même titre que Gbagbo , Ouattara et Soro doivent venir à la barre, à la Haye pour définir leur rôle parce qu’il y a eu complicité de crime contre l’humanité, crime d’agression, crime de génocide, afin que justice soit rendue au nom du peuple ivoirien. Zako gnali