Heureux qui comme Loïc Peyron a fait un... court voyage ! Moins de cinquante jours pour réaliser un tour du monde, avec treize hommes d'équipage ! Au-delà des chiffres, c'est l'aventure humaine qui mérite d'être soulignée. Quitter la terre ferme pour affronter les éléments... Dormir moins de deux heures par jour... Mener une épopée collective, alors que notre monde a tendance à s'échouer sur les rives d'un individualisme manifeste... Pour conclure cet hommage, gageons que Loïc Peyron aurait pu prononcer ces quelques mots, lors de son arrivée à Brest : "Je vois un port rempli de voiles et de mâts - Encor tout fatigués par la vague marine" (Charles Baudelaire).